Parfois moins pris au sérieux que certaines des autres équipes du haut de tableau en Ligue 2, Laval est pourtant en route pour faire une très belle saison et occupe la première place avec 25 points, soit 4 de plus que le plus proche poursuivant ! Cette place de leader est largement due à la capacité du Stade lavallois à savoir marquer sur corner, notamment grâce à la patte magique de Thibaut Vargas, déjà auteur de cinq passes décisives malgré son arrivée tardive au club. Interviewé dans un long format par Oxygène Radio, le piston droit s’éclate dans son nouveau club après une saison compliquée à Nîmes, ponctuée d’une relégation.
À lire aussi >> Amical – Laval poursuit sur sa lancée et s’impose contre le FC Nantes !
« Je trouve que pour moi, c’est bien d’avoir côtoyé les différents niveaux à partir du National 3. Cela prouve que le travail paye. Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup, qui sait où il veut aller. Je veux aller le plus haut et le plus loin possible. Je n’ai jamais douté (d’être capable de jouer en Ligue 2). C’est vrai qu’il y a des moments plus compliqués parce que quand tu commences à côtoyer la Ligue 1 et que tu recommences à faire des matchs en réserve, tu te poses un peu des questions. Mais je me suis toujours dit qu’avec le travail, ça allait venir. Il y a deux ans j’étais en National, l’année dernière j’étais en Ligue 2 et pour l’instant on est premiers de Ligue 2, c’est très bien il y a une forme de continuité pour moi. J’espère que ça va continuer comme ça. »
« Franchement, c’est dans ces moments-là que je prends le plus de plaisir. On enchaîne, on est sur une très bonne dynamique, je n’ai jamais connu ça dans ma carrière. Pour moi et je pense que pour tout le monde dans les vestiaires c’est un moment difficile à expliquer. Je ne trouve pas les mots, c’est magique ce qu’on vit sur les dix journées ! On garde les pieds sur terre, ce n’est pas encore fini puisqu’il reste encore 28 matchs, on en est encore très loin […]. Je trouve qu’il y a un groupe de bonne qualité, avec de bonnes personnes et de bons joueurs. Je pense que tout le monde est concerné et performant. C’est un projet commun, ça concerne le staff, les gens des bureaux et les joueurs, on est vraiment tous ensemble et je pense que ça fait la différence. Peut-être qu’on a aussi un petit peu de chance, mais cette chance il faut la provoquer et pour l’instant, on le fait plutôt bien. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport