Sur une série de trois victoires consécutives, Angers SCO veut poursuivre sa remontée au classement et s’installer durablement dans le Top 5. Avant un déplacement à Amiens ce samedi (19h) dans le cadre de la 10e journée de Ligue 2, l’entraîneur Alexandre Dujeux s’est exprimé en conférence de presse.
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Amiens, Bordeaux et Sainté au programme ces prochaines semaines
« L’idée, c’était de reconstruire un groupe, une dynamique. Aujourd’hui, c’est plutôt satisfaisant. Tous les matchs sont révélateurs. Amiens est construit pour jouer les premiers rôles, la montée. Ce sera un match important face à un adversaire qui est très bon. Je me souviens de la super saison de Reims avec David Guion, ils gagnaient tous les matchs contre les équipes en-dessous de la 10e place. Les victoires valent autant de points quels que soient les adversaires. On savoure toutes les victoires. Je suis dans l’idée de préparer mon groupe pour qu’on soit prêts à répondre présent. Je prends les matchs comme ils viennent. On peut s’attendre à des choses, mais tant que le match n’a pas commencé… Dans ce championnat, on voit qu’on doit être à 100% dans chaque match sinon on peut le payer cash. »
Amiens SC
« C’est une équipe avec des individualités fortes comme Kakuta ou Caroll, qui ont joué au très haut niveau. Ils ont fait un super début, leurs résultats sont un peu moins bon mais ils restent redoutables. Ils ont du gabarit, de l’engagement, ce sera l’une des clés de ce match-là. Jouer sans Capelle ? C’est un joueur important, le capitaine. Dans un groupe, d’autres joueurs doivent prendre ce rôle-là. On essaie que plusieurs leaders soient dans le vestiaire. A eux aussi de faire que l’absence de Pierrick ne se voit pas trop. On ne peut pas faire 90 minutes des 38 matchs dans une saison. Le groupe doit faire avec et rester performant. »
Les 3 victoires consécutives
« Passer d’une saison comme l’année dernière à la nouvelle, ce n’était pas évident avec seulement 4 nouveaux joueurs. Ils ont beaucoup souffert l’année passée. On se remet en cause après chaque match. Notre phase est plutôt bonne. Nos contenus étaient plus ou moins intéressants. On avance et c’est là qu’il faut être le plus vigilant. On sort de 3 victoires et il faudra toujours mettre les bons ingrédients car cela ne se fera pas tout seul. La mise en garde est là. Je cherche à être exigeant avec les joueurs, il ne faut pas se relâcher pour rester dans la bonne dynamique. Une ambition naît-elle ? Le fait de réussir à gagner les matchs, cela leur donne de la confiance, mais il faut s’inscrire dans la durée. Les mots, les paroles, c’est une chose. C’est à travers les actes et l’image qu’on va donner de solidarité et de travail, d’humilité et de football. On est remonté au classement, mais c’est difficile de prévoir les choses, de faire un prévisionnel comptable. C’est un métier où on s’adapte à tout un tas de paramètres au quotidien. On espérait après les premières journées d’être dans la première partie, mais je ne me projette jamais loin. »
Son regard sur Ferhat et sur Caroll
« Il a eu tellement de galères les dernières saisons que c’est difficile de prévoir ce qu’il peut faire. On essaie de prévenir ses blessures, de rééquilibrer son corps après des compensations. On veut l’accompagner et profiter de ses qualités car c’est un bon joueur. On cherche à le faire progresser et à ce qu’il soit valide. Andy Caroll à Amiens ? Il faut être très respectueux par rapport aux carrières de chacun. Il a joué au plus haut niveau en Angleterre et il se retrouve à Amiens, c’est un peu bizarre. Mais il a des caractéristiques importantes dans le jeu aérien, dos au but et dans la surface. Il faudra se méfier de lui, c’est un atout pour l’équipe d’Amiens. »
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport