Il avait été l’une des recrues de l’été de Guingamp en Ligue 2, mais l’aventure n’a pas duré longtemps en Bretagne. Recruté dans un premier temps pour être gardien numéro 2 derrière Enzo Basilio en provenance de Reims, Florent Duparchy n’a finalement pas pu rester à EAG en raisons de soucis médicaux. Dans un témoignage fort livré à L’Équipe, le jeune portier explique avoir subi deux commotions cérébrales avec le SDR en août 2022 puis en mars 2023, qui n’ont pas été décelées et prises en charge par le club, selon lui.
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« À Guingamp, j’avais été pris pour être le deuxième gardien. J’allais enfin toucher mon rêve de jouer mes premières minutes en pro… Quand j’ai repris (en juillet), j’avais seulement signé un avenant à mon contrat, même si j’avais été présenté à la presse. À la première séance de plongeons, je me suis mis à voir des pixels. D’abord, j’ai mis ça sur le dos de la reprise mais le lendemain, pareil, pixels, migraines et c’est allé crescendo. Tous les symptômes de la commotion sont revenus », indique Duparchy.
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S’estimant sous contrat jusqu’en 2024 avec Reims, qui ne le considère plus au sein de son effectif, le gardien se sent aujourd’hui abandonné par le milieu du foot. « Franchement, c’est dur. J’ai tout donné pour le foot. Que tout s’arrête à cause d’une erreur médicale, je n’en dors plus. Ma famille m’a envoyé vers un psy car je me suis renfermé, je ne souris plus comme avant. Heureusement qu’ils sont là car je n’ai plus de salaire, plus de quoi payer un loyer (il touchait moins de 3 000 € par mois). Il y a encore quelques mois, deux clubs me voulaient et puis, en quelques jours, en s’apercevant qu’il y avait un problème, tout le monde a pris ses distances. Plus personne ne me soigne, plus personne ne me paie, je suis à l’abandon. » Selon L’Équipe, Duparchy a décidé de déposer une plainte pénale « pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui » visant le club de Reims.
Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport