Championnat

Bastia – Régis Brouard après la déroute contre Pau (1-4) : « Nous ne sommes en aucun cas excusables »

Le SC Bastia est méconnaissable en ce début de saison. Ce mardi soir à Furiani, le Sporting a concédé une lourde défaite contre le Pau FC (1-4) lors de la 8e journée de Ligue 2. Un troisième revers de rang inquiétant, surmonté d’un carton rouge bête reçu très tôt dans le match par Benjamin Santelli. Après la rencontre, l’entraîneur Régis Brouard a livré son analyse en conférence de presse.

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« Il y a plein de choses, les faits de jeu se sont retournés contre nous. Nous ne sommes en aucun cas excusables car on a fait trop d’erreurs. L’équipe est totalement dans le doute défensivement et offensivement. Chaque situation peut vite nous mettre en danger. Même quand on redresse la tête, on se fait punir trop facilement. Sur le premier but, on est pris à défaut trop facilement sur un centre en retrait. Le rouge de Benji, je ne vais pas y revenir… On revient à 2-1, on a une occasion à 2-2 et on prend le troisième but ridicule… Les faits de jeu sont contraires, mais on n’est pas bien. Le mal est profond. Dès qu’on rencontre une difficulté individuelle ou collective, on n’arrive pas à renverser la situation. Les joueurs ont du mal à réagir. Je ne mets pas en doute le fait de bien vouloir faire, mais il y a trop de manques. On prend trop de buts sur les coups de pied arrêtés, c’est révélateur. L’équipe est statique, il n’y a pas de réaction (…). On va faire des analyses de tout cela et en tirer des conclusions, en faire un bilan. Les supporters ? C’est normal, logique et légitime qu’ils soient en colère et qu’ils manifestent de cette façon. Est-ce que les joueurs savent où ils sont tombés ? J’ai le droit de me poser la question. Il va falloir affronter tout cela. Santelli ? Il a mis un coup volontaire ! Cela mérite rouge. Je vais pas défendre l’indéfendable. Pour quelle raison il fait cette faute ridicule ? Il est frustré car on n’arrive pas à le toucher, les centres n’arrivent pas et il n’y a personne dans la surface… C’est un problème collectif et mental. On a six jours pour préparer le derby, ce sont des matchs particuliers. Il faudra mettre de meilleurs ingrédients. Il faut plus que laver les têtes en ce moment. »

Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport

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