À la surprise générale, Angers a reçu une véritable correction samedi dernier à Rodez lors de son déplacement en Aveyron ! Après avoir marqué le but de l’ouverture du score en moins de deux minutes, le SCO s’est écroulé en tout début de seconde mi-temps pour au final s’incliner sur le score de quatre buts à un. Une défaite dans un scénario assez humiliant qui a poussé Alexandre Dujeux à convoquer ses joueurs le dimanche matin, plus d’une journée avant la reprise initialement prévue. Le coach ne veut surtout pas que ce genre de matchs se reproduise et l’a fait comprendre à ses hommes avant de recevoir Bastia lors de la 7e journée de Ligue 2.
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« Je ne voulais pas attendre la séance prévue lundi pour revoir les joueurs, parce qu’on a perdu un match à notre portée, on a pris des buts évitables et je voulais leur dire les choses en face. Je voulais aussi qu’ils s’expriment, qu’ils m’expliquent pourquoi c’est arrivé ou alors pourquoi il pensait que ce match s’était déroule comme ça. J’ai lancé la conversation, puis ça a été leur tour. J’ai donné la parole à tout le monde. Je ne voulais pas attendre chez moi pendant un jour à tourner en rond pour rien, je voulais les voir dès le lendemain matin. On s’est vus, il n’y a pas mort d’homme, on est des professionnels et ils n’ont que ça à faire. C’est notre métier, à moi aussi. Revenir le dimanche plutôt que le lundi soir, ce n’est pas tout un monde. Ce n’est pas une sanction, je voulais les voir le plus vite possible, j’en avais besoin. »
« Les échanges, c’est toujours constructif. D’ailleurs, c’est souvent dans les situations où ça s’est mal passé que ça arrive. J’ai trouvé que les joueurs avaient besoin de parler, maintenant pour la suite ça doit être un moment qui doit nous permettre de réagir et d’être meilleurs. Moi, je demande toujours aux joueurs d’être ensemble, d’être solidaires. L’être quand on gagne, c’est très facile, mais ce qu’ils m’ont dit c’est qu’ils voulaient aussi l’être dans la défaite. Pointer du doigt les individus, ce n’était pas le but de l’opération. C’était plutôt de dire qu’on avait perdu ensemble mais qu’on allait regagner ensemble. »
Photo Cedric Meraville/Alexpress/Icon Sport
