Comme Dunkerque ou QRM, Rodez a montré deux visages samedi soir lors de la 6e journée de Ligue 2. Dépassé en début de match, en encaissant un but face à Angers en à peine deux minutes et irrésistibles en seconde période pour renverser le SCO (4-1). Dans les colonnes de Centre Presse Aveyron, le coach du RAF, Didier Santini a insisté sur les 45 premières minutes ratées. À la pause, les murs du vestiaire aveyronnais ont tremblé, avec un concerto à trois voix.
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« Dans les premières minutes, on n’y était pas du tout. C’était le néant complet dans l’engagement. Il a fallu remanier ça pour exister. En seconde période, cela a été différent, on a mis de la folie, on a été au combat, on a récupéré les deuxièmes ballons, on a centré… C’était autre chose. Mais s’il faut toujours gueuler pour que ça avance, cela va être difficile. Ce qui a été dit à la mi-temps restera entre nous mais ça a bien gueulé. Emerick (Darbelet, entraîneur adjoint) et le président (Pierre-Olivier Murat) sont aussi intervenus. C’était inadmissible de prendre un but sans agressivité, de ne pas être dans nos valeurs […] On va dire qu’on retient la deuxième mi-temps mais il ne faut pas oublier ce qu’il s’est passé avant. Sinon, on se fera encore bouger. »
Photo ©Pierre Costabadie/Icon Sport
