Après une nouvelle belle victoire la semaine passée face à Bastia (2-0 contre un concurrent à la montée de Ligue 2 en Ligue 1), David Guion ne s’est pas relâché du tout lors de la semaine d’entraînement ! Même si Metz a perdu de précieux points avant de recevoir les Girondins de Bordeaux – qui ont quatre points d’avance désormais, il cherche plutôt à « consolider cette deuxième place » et ne pense pas au titre de champion, qui tend les bras au Havre depuis plusieurs mois. Il a surtout peur que certains de ses joueurs puissent lever le pied s’il n’est pas vigilant à cette donnée dans ce sprint final. En conférence de presse, l’entraîneur du FCGB a d’abord évoqué la suspension de Malcom Bokélé, qui n’a pas été annulée par la commission de discipline.
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« Je n’ai qu’une chose à faire, c’est d’en prendre note et me tourner vers le présent. Il faut trouver la solution tout de suite pour remplacer Malcom sur ce match à Metz […]. On connait la qualité des joueurs de Metz, les deux tiers ont joué en Ligue 1 et ils sont invaincus depuis 6 mois ! Notre adversaire est de taille. Notre autre adversaire, c’est nous-mêmes. J’ai été vigilant dans la semaine parce qu’il faut que les joueurs prennent conscience que si on ne met pas tous les ingrédients qu’on a mis ces derniers temps, ça va être très, très difficile. On sait qu’on n’a pas de marge de manœuvre. A nous de rééditer les performances que nous faisons actuellement. »
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« Ce que je veux, c’est que mes joueurs restent hyper concentrés sur leur performance, je ne veux pas voir le moindre relâchement. On n’a pas de marge ! Si on n’est pas à 110%… On voit bien que tous nos matchs, on ne les domine pas de la tête et des épaules. On est bons dans l’adversité et il faut continuer dans cette idée-là. Il y a huit matchs comme ça encore, où il va falloir être forts. Avant Bastia, la dernière fois qu’on a eu un succès par deux buts d’écarts, c’était Dijon en janvier (3-0)… Vous voyez bien, tous les matchs sont difficiles, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. C’est de la bataille. »
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« J’ai un tout petit peu d’expérience et je sais comment ça se passe, en termes d’environnement, autour des jeunes joueurs… C’est pour ça que la vigilance doit être là. Les garçons font des matchs très cohérents avec une bonne intensité, une bonne organisation et je veux qu’ils restent dans cet état d’esprit-là. Je ne veux aucun relâchement. Je sais tellement comment ça se passe, comment on peut vite être entendre les petites phrases à droite, à gauche, qui laisseraient ces jeunes joueurs qui n’ont aucun vécu de mettre un peu moins d’intensité dans ce qu’ils font… Il n’y a pas que l’intensité physique, mais aussi celle du mental. Je veux qu’ils se préparent de la même façon, cette semaine on a été derrière eux également de façon à ce qu’ils ne lâchent rien. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
