Dernier club de Ligue 2 encore engagé en Coupe de France, le FC Annecy s’apprête à vivre une demi-finale de Coupe de France historique contre Toulouse (L1) ce jeudi (20h45) au Parc des Sports. Quatre jours plus tard, les Haut-Savoyards accueilleront Valenciennes dans un match important pour le maintien. Une véritable semaine charnière pour le promu, à la peine en championnat ces derniers temps.
« Comme l’a dit le coach, la Coupe de France est une formidable parenthèse, évidemment qu’on va la jouer à fond. Mais il n’y a pas débat, notre focus c’est la fin de la 38e journée. Notre regard ne se projette pas sur le Stade de France fin avril. A la fin de la J38, il faut que le FC Annecy ait mis quatre clubs derrière lui pour pouvoir repartir en Ligue 2, point ». Présent en conférence de presse avant la demi-finale, le président Sébastien Faraglia ne pouvait mieux résumer les gros enjeux qui animent la fin de saison du FC Annecy. D’un côté, la parenthèse enchantée et historique d’une demi-finale de Coupe de France à disputer. Une opportunité de s’inviter au Stade de France qui n’arrive bien souvent qu’une fois au cours d’une carrière. De l’autre, le pain quotidien du championnat. Où le FCA mange d’ailleurs plutôt son pain noir ces dernières semaines, avec quatre défaites et un nul, série en cours.
Comme avant Marseille, Annecy aborde sa demi-finale par une lourde défaite
Comme avant l’exploit de Marseille (2-2, victoire aux tirs au but), le FC Annecy aborde ce rendez-vous de Toulouse par une sévère défaite. Les hommes de Laurent Guyot avaient coulé à Sochaux (5-1), un revers de la même envergure subie sur la pelouse de Nîmes (4-0) samedi. La différence fondamentale entre ces deux matchs de Coupe ? Entre temps, la donne a changé au classement ! Et la zone de relégation s’est rapprochée à seulement deux longueurs dans le dos des Annéciens. De quoi donner à la réception de Valenciennes, qui totalise également 33 points au classement, une importance tout aussi capitale au Parc des Sports lundi soir (20h45) en clôture de la 30e journée de Ligue 2.
Jouer sur deux tableaux n’est jamais chose aisée, d’autant plus quand les effectifs ne sont pas pléthoriques comme en L2, a fortiori chez un promu où une bonne partie de l’équipe découvre la division cette saison. Concurrent direct au maintien, Rodez a par exemple su faire de sa grosse claque reçue… à Toulouse (6-1) en quart de finale une opportunité de se remettre à l’endroit, afin d’enchaîner quatre victoires consécutives en championnat pour passer devant le FCA avec 34 unités. Pour autant, Annecy ne peut décemment pas galvauder sa participation à une demi-finale de Coupe de France, et ne fera aucun calcul face aux Violets. Avec, là encore, le sentiment du président Faraglia comme bonne conclusion : « Il n’y a pas à opposer les deux choses. Si on se maintient, la saison sera réussie. Si on se maintient avec une finale de Coupe de France, elle sera magique, et si on se maintient avec une victoire au Stade de France elle sera extraordinaire ! ». Le FC Annecy en saura plus à l’issue de ces quatre jours de folie.
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