Ce n’est pas encore cette saison qu’Amiens va pouvoir se mêler dans la lutte pour la montée. Depuis la relégation en Ligue 2 lors de l’année Covid, le club Picard n’a toujours pas réussi à se stabiliser pour prétendre à mieux qu’un rôle dans le milieu de tableau. Après Luka Elsner, Oswald Tanchot avait assuré le maintien avant de quitter le club en fin de saison quelques mois plus tard, en froid notamment avec John Williams le directeur sportif. Philippe Hinschberger avait pris la suite à l’été 2021 après avoir disputé les play-offs d’accession avec Grenoble. Mais dans la Somme, le technicien s’est heurté aux mêmes limites que ses prédécesseurs, avec un groupe beaucoup trop chamboulé durant les mercatos.
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Ce lundi deux jours après un revers à… Grenoble (2-1), l’ASC a donc fait le choix de décharger Philippe Hinschberger de l’équipe professionnelle. « Nous avons eu une réunion en visio dès dimanche avec la direction du club, et j’ai exprimé mon ressenti par rapport à l’équipe. Je n’ai pas compris ce match au GF38 et je ne me reconnaissais plus dans l’équipe par rapport au manque de réaction », confie le coach à MaLigue2, des propos également tenus auprès de nos confrères du 11 Amiénois un peu plus tôt. « Ils ont ensuite pris cette décision, dont acte. J’ai tout donné avec mon staff à la tête d’Amiens pendant deux ans, et je ne doute pas un seul instant de leur maintien et de leur investissement. Le groupe a besoin d’être remobilisé, je leur souhaite la meilleure fin de saison possible. »
A quelques mois de la fin de son contrat, le coach quitte donc ses fonctions sans amertume, conscient que les résultats depuis quelques mois n’étaient plus à la hauteur des attentes. « Nous avons gagné 7 fois lors des 11 premiers matchs, puis 3 seulement lors des 18 suivants…» . Philippe Hinschberger, comme ceux passés avant lui sur le banc, pourra en revanche regretter de ne pas avoir pu véritablement construire sur la durée avec un effectif stable, amputé à chaque fois de ses meilleurs éléments. Les ventes d’Aliou Badji (parti à Bordeaux l’été dernier) et de Tolu Arokodare (parti au mercato d’hiver) en étant les derniers exemples concrets…
