En Ligue 2, on loue souvent le côté chaleureux des clubs et la proximité qu’il existe entre entité, supporters et même médias locaux. Comme souvent, il existe une exception qui confirme la règle. S’il est aujourd’hui très simple d’interviewer les coachs de Laval, Valenciennes ou encore Dijon, un tête-à-tête avec celui de Lens est impossible.
Depuis son arrivée en Artois en 2013, Antoine Kombouaré refuse de s’exprimer hors conférence de presse traditionnelle. Une attitude très éloignée d’un club connu avant tout pour son ouverture. Nos confrères de France Football ont bien essayé, mais ont essuyé un refus de la part du chargé de presse, Patrick Valcke :
« Il dira non. C’est un principe chez lui. Et il dira non pour tout le monde. Il ne fait pas de copinage. Il ne va ni chez BeIN Sports, ni sur Canal+, ni sur RMC. Rien. Il estime que son métier, c’est entraîner. Il ne parle jamais.«
Ce n’était pas vraiment le cas au moment de la sortie de son livre « Paroles d’un footballeur Kanak ». Le responsable presse Sang et Or l’avoue, mais « il l’avait fait dans un cadre privé. Ca n’a rien à voir avec le RC Lens. Il n’a aucune obligation à donner des interviews chez nous. Le coach se contente de sa mission sportive. Ce n’est pas marqué dans son contrat qu’il doit donner des interviews à la presse.«
Impossible de parler au coach. Impossible également d’approcher les plus jeunes de l’effectif artésien (les 2 tiers du groupe) qui ne peuvent s’exprimer face caméra ou micro. Sous peine de sanction de la part du technicien kanak…
Ce RC Lens version 2015-2016 assez renfermé sur lui, donc, reçoit Evian lundi prochain à Bollaert-Delelis (28e journée de ligue 2). Les Sang et Or, à 5 longueurs du podium, n’aura d’autre choix que de s’imposer s’ils veulent encore croire à la montée en Ligue 1.
Et par contre cette omerta, elle est inscrite dans son contrat ? Avec un contrat de 100 000€/mois, on se devrait d'être un peu plus respectueux des supporters en satisfaisant leurs interrogations, or on remarque que depuis 3 ans le kanak est bavard sur des futilités, mais qu'il fuit les questions essentielles, notemment celles ayant trait à l'avenir de l'effectif et du club. Le simple savoir-vivre est-il un problème contractuel et financier ?