Quatrième la saison dernière, le Paris FC était naturellement considéré comme un candidat pour la montée en début de saison. Parce que le club de la capitale restait sur sa lancée avec Thierry Laurey, et parce que le mercato se révélait intéressant. Finalement, cette première phase s’est révélée assez poussive pour le club du 13e arrondissement (12e, 20 pts), qui va devoir nettement accélérer le rythme pour se replacer. Le bilan à la maison est d’ailleurs très décevant, et a plombé les résultats parisiens.
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19e à domicile, 2e à l’extérieur. Le contraste est saisissant pour le Paris FC. Incapable de régner en maître à Charléty, le club de la capitale s’éclate loin de ses bases. Dans les faits, difficile d’expliquer un tel décalage entre les résultats très décevants à la maison (5 pts en 7 matchs) et ceux très positifs hors du 13e arrondissement (15 pts en 8 matchs). D’autant que Paris n’avait pas connu ce problème par le passé, en tout cas pas de manière aussi nette sur le plan comptable. Dès lors, l’axe de progression au moment de dresser un premier mini-bilan de 15 journées apparaît limpide pour Thierry Laurey et ses joueurs : prendre plus de points chez soi pour valider les bons matchs à l’extérieur.
Pour le moment, Paris se situe dans le ventre mou du classement général avec 20 points pour des résultats équilibrés (5 victoires, 5 nuls, 5 défaites). La deuxième place se situe huit longueurs devant, pas encore insurmontable mais suffisamment loin pour mettre la pression sur la deuxième partie de saison. Premier point : le PFC doit augmenter son efficacité offensive ! Pierre-Yves Hamel recruté au poste de numéro 9 n’a pas encore débloqué son compteur et laisse un vide à ce poste crucial dans le 4-3-3 le plus souvent employé. Gêné par les blessures, Warren Caddy postule à monter en puissance, entouré par les détonateurs que doivent être les Morgan Guilavogui, Julien Lopez, Mehdi Chahiri ou Ilan Kebbal dont on attend mieux également depuis son arrivée.
Dans le jeu, Paris laisse parfois entrevoir une tactique plutôt prudente en début de match. Comme pour prendre le pouls de son adversaire avant d’essayer de le surprendre, ou de connaître ses forces pour le contourner. Avec son potentiel et la qualité de son effectif, on aimerait voir un Paris plus entreprenant, mettant au contraire la pression d’entrée, imposer son propre tempo. Pour la reprise, Paris devra faire sans Julien Le Cardinal, déjà parti après seulement six mois rejoindre le RC Lens en L1. Un club impossible à refuser actuellement. Le flanc droit sera donc récupéré par Yvann Maçon, à la relance après des derniers mois compliqués à Saint-Etienne, même s’il a déjà marqué à trois reprises dans un schéma avec pistons. Difficile de savoir si le club de la capitale bougera encore cet hiver au niveau mercato, lui dont les postes sont déjà tous doublés. A noter aussi le choix fort de Laurey de placer Ivan Filipovic titulaire dans les buts à la place de la légende Vincent Demarconnay cette saison. Si le Croate est explosif sur sa ligne, son jeu au pied et ses sorties aériennes font parfois passer de drôles de frissons aux supporters parisiens. Bref, c’est un Paris dont on attend beaucoup qui se présentera sans doute revanchard sur la ligne de départ le 26 décembre, avec un premier test à Pau pour la reprise.
L’équipe-type du Paris FC (en 4-3-3) en fonction du temps de jeu :
Filipovic – Le Cardinal, Bernauer, Chergui, Lefort – Iglesias, Mandouki, Lopez – Hanin, Gory, Guilavogui.
Le banc : Demarconnay (g), Dabila, Chahiri, Lasne, Hamel, Kebbal, Caddy.
Le pronostic de MaLigue2
Le Paris FC a clairement sous-performé en première partie de saison, notamment en raison de ses mauvais résultats à domicile. Sur le papier, le club de la capitale est armé dans toutes les lignes pour lconverger vers les deux premières places. Pour cela, le PFC va devoir réussir à réaliser une grosse série sur la deuxième phase du championnat afin de se replacer. L’écart avec la tête n’est pas encore rédhibitoire, mais le Paris FC n’a déjà plus énormément de jokers dans sa poche et va devoir reprendre très fort le championnat pour ne pas vivre une saison dans le ventre mou.
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
