Le doute s’installerait-il à Metz ? Promis à la lutte pour la montée, le club lorrain est 10e à l’issue de la 9e journée de Ligue 2 après une défaite à Bastia (0-1). Quelques jours après un match terminé à huit contre Guingamp, les hommes de László Bölöni ont eu du mal à replacer le curseur de l’agressivité au juste milieu. Le coach l’a regretté en conférence de presse, en appelant à des valeurs un peu rustiques.
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« À la mi-temps, j’ai demandé à mes joueurs si on croyait à notre chance, à nos capacités, à notre qualité. Est-ce qu’on y croit ou pas ? Parce qu’en première période, j’ai vraiment eu l’impression que notre présence mentale n’était pas suffisante pour faire marcher le moteur. On doit être prêt dans la tête pour disputer un match. Est-ce que tous les problèmes qu’on a vécus la semaine passée sont une explication ? Est-ce qu’il y en d’autres ? Il va falloir analyser tout ça. Quant aux absences, je ne veux pas en parler. En tout cas, notre jeu en première mi-temps était lent, notre construction aussi, on ne faisait pas le pas vers l’avant. On n’était pas viril, on était mou. Je n’ai pas vu cette agressivité mentale. Les changements ont amené un petit mieux dans notre comportement même s’il va quand même falloir revoir le match pour l’analyser plus précisément. Et la question que je me pose aussi : comment est-ce possible que Bastia marque sur cette belle accélération alors qu’on n’était pas trop danger, alors que nous avons plusieurs situations. On n’y arrive pas. Mais ce n’est pas seulement aujourd’hui, ça fait plusieurs matches qu’on n’y arrive pas. En deuxième mi-temps, on a vu une autre image du FC Metz, améliorée mais pas suffisante. »
Source : Le Républicain Lorrain
Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport