Arrivé l’hiver dernier à Grenoble pour aider le club à s’éloigner de la zone rouge, Jordan Tell a réussi sa mission avec des buts importants contre Nancy et Valenciennes, notamment. Titulaire à trois reprises en ce début d’exercice et décisif sur le seul but grenoblois depuis la reprise de la Ligue 2, l’attaquant semble avoir les faveurs de Vincent Hognon et a tout pour s’épanouir au début de sa deuxième saison en Isère. L’ancien joueur de Rennes, de Valenciennes, de Caen, d’Orléans ou encore de Clermont nous a accordé un entretien, à quelques jours de la réception de Bordeaux au Stade des Alpes.
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Photo Franco Arland/Icon Sport
ML2 : Bonjour Jordan, comment vous remettez-vous de cette lourde défaite à Bastia (3-0) ?
Jordan Tell : C’est un petit peu une désillusion, car on débute bien la saison, on restait sur deux bons matchs auparavant. Je pense que perdre comme ça 3-0, c’est dur, surtout que ce score est largement lié à des erreurs de notre part. C’est d’autant plus rageant. Mais bon, on est vite passés à autre chose, nous sommes rentrés assez rapidement pour essayer de travailler sereinement toute cette semaine, avant de jouer Bordeaux.
Vous avez été titularisé trois fois cette saison déjà, vous semblez être devenu l’un des leaders offensifs de Grenoble !
Leader offensif, je ne sais pas ! Même si j’ai joué tous ces matchs, je ne me considère pas comme un leader. On a un groupe qui est assez étoffé, tout le monde a envie de bien faire sur le terrain, pour jouer et pour être titulaire. Pour le moment, je le suis et je compte bien donner le meilleur de moi même pour y rester. Si c’est quelqu’un d’autre, c’est qu’il sera meilleur que moi à ce moment là aux yeux du coach ! Je ne dirais pas que je suis un leader, mais je donne le maximum pour aider et servir l’équipe.
L’effectif s’est en effet étoffé, avec l’arrivée d’un nouveau guadeloupéen en attaque, Matthias Phaëton !
C’est vrai, et on ne se connaissait pas avant ! Uniquement à travers nos amis et d’autres joueurs, qui sont des connaissances communes. Nos origines nous rapprochent encore plus forcément. Dès qu’il est arrivé, ça a été plus simple pour nous, on s’est compris plus facilement sur le terrain et en dehors.
Qu’en est-il de cette concurrence dans le secteur offensif, depuis l’arrivée des autres recrues estivales (notamment Pape Meïssa Ba, Amine Sbaï…)
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