Ce n’est pas une grande première pour le FC Annecy, mais le club haut-savoyard fait tout de même figure de novice au sein de cette saison 2022-2023 de Ligue 2. Le club haut-savoyard n’avait plus évolué à ce niveau depuis 29 ans, et retrouve avec enthousiasme la deuxième division. Malgré deux défaites en ouverture du championnat, le FCA n’a pas été largué dans le contenu, et espère débloquer son compteur points ce samedi avec la réception de l’autre promu, Laval. Avant ce match, l’entraîneur Laurent Guyot nous a accordé un entretien pour conclure notre tour des clubs de l’été !
Photo Vincent Poyer/Icon Sport
https://twitter.com/FCAnnecy/status/1557305760861790210
MaLigue2 : Annecy a débuté par deux courtes défaites frustrantes contre Niort (1-2), puis à Amiens (0-1). Comment réagit le groupe par rapport au fait de ne pas être récompensé de ses efforts pour le moment ?
Laurent Guyot : On garde l’état d’esprit, on continue à travailler. On espérait commencer mieux, évidemment. Mais on savait en accédant à la Ligue 2 que ce ne serait pas une saison tranquille avec tout le travail à effectuer sur et en-dehors du terrain. On a conscience que ce sont des points à prendre, mais il n’y a pas d’affolement. On est programmés à se bagarrer pour aller chercher un maintien jusqu’à la 38e journée.
Quel axe de travail faut-il privilégier dans ces cas-là pour essayer de faire pencher la balance en sa faveur ?
Premièrement, on doit garder un esprit combatif et positif. A partir de là, il y a des ajustements à trouver. Je ne vais pas être original car c’est le lot de tous les coachs : il faut trouver l’efficacité offensive pour valider nos temps forts. Il faut aussi s’améliorer sur certains points défensifs car on a encaissé trois buts en deux matchs, même si on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. Ce sont des choses classiques quand on n’obtient pas les résultats escomptés. Encore une fois, c’est la problématique de tous les entraîneurs, qu’ils débutent en Ligue 2 ou qu’ils disputent la Ligue des Champions ou le titre.
Pour revenir à la saison dernière, vous attendiez-vous à jouer la montée dès votre première année sur le banc annécien ?
Non, pas du tout (sourire). Le deal n’était pas là du tout. Est-ce que le club était prêt à monter ? Quelque part, cette question ne se pose pas. Il y a des domaines où nous n’étions pas prêt, par rapport aux infrastructures avec un stade vétuste par exemple. Quand on se déplace à Amiens, on voit bien le chemin qu’il reste à accomplir. Après, c’est aussi ce qu’il y a de passionnant dans un club, quand il y a tout à faire. Il faut créer un centre d’entraînement digne d’un club de Ligue 2. Pour cela, on sait que c’est plus facile si on reste dans cette division car les budgets ne sont pas les mêmes. Il y a un travail de longue haleine à moyen terme à faire, il faut en avoir conscience. Il faut le faire, sans paniquer. Les choses viendront naturellement si on garde notre état d’esprit. Mais on a aussi l’exigence d’un club de Ligue 2 qui a besoin de prendre des points et d’avancer au classement.
« Je préfère avoir une année difficile en Ligue 2 plutôt que d’être en N1 à jouer la montée »
Ce n’est pas un peu un cadeau empoisonné de monter l’année où il y a quatre relégations directes par la suite ?
Non, ce n’est pas un cadeau empoisonné. On a beaucoup bataillé pour monter l’année dernière. Maintenant que nous sommes là, nous n’allons pas nous plaindre. Je préfère avoir une année difficile en Ligue 2 plutôt que d’être en N1 à jouer la montée, clairement.
Qu’est-ce qui a fait la force d’Annecy pour parvenir à décrocher cette accession ?
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