Un fusible idéal. Au secours, il y a le feu au lac. D’un coup, le besoin de changement se fait sentir. Mais au fond, la donne change-t-elle vraiment ? Un coach remercié, remplacé au pied levé par une solution intermédiaire permet-il de repartir dans le droit chemin ? La rustine reste fragile. Certains exemples démontrent l’inverse, tant mieux. 2015-2016 ramène à une certaine réalité. Le rafistolage a ses limites.
Sochaux peut en témoigner. Certes, le comportement a changé dans le Doubs. Le départ d’Olivier Echouafni était inéluctable. L’arrivée d’Albert Cartier a remis de l’ordre, une certaine discipline. Mais 17e, le FCSM ne souffle toujours pas. Le combat promet d’être rude jusqu’au bout. Ce lundi, attardons-nous davantage sur le Paris FC et Créteil. Les 2 entités ont toutes les 2 attaquées décembre avec un nouveau technicien à leur tête. Un seul objectif : provoquer un choc psychologique.
A Créteil, Laurent Roussey vient de subir 3 revers d’affilée (2 sans compter Ajaccio où il se trouvait encore en tribunes). Niort est venu en passer 3 à Duvauchelle (2-3, 19e journée), Bourg-en-Bresse s’est promené vendredi dernier (5-1, 20e journée). Fin août, le club francilien tutoyait le podium. « Un bon amalgame s’est créé entre les anciens et les nouveaux. Nous sommes sur le bon chemin », certifiait Mathieu Lafon. Ses équipiers et lui ont dû s’égarer. Thierry Froger y avait-il totalement sa part de responsabilité ? Les résultats actuels montrent que non. Le problème se veut plus profond…
Place au Paris FC. Exit Denis Renaud. Bonjour Jean-Luc Vasseur. Un coach qui « connaît » le contexte, qui saura parfaitement s’adapter. Bien vu. Il a parfaitement pris le relais de son prédécesseur. A sa décharge, un groupe pléthorique, mal équilibré et qui compte bon nombre de blessés. Des problématiques connues par Renaud. Rien de neuf chez le promu parisien. Quid des résultats ? 2 nuls, 2 défaites, une élimination en Coupe et une 19e place confortée. Loin des ambitions de début de saison. 2e phase de rafistolage en cours avec le mercato hivernal. Sauvons ce qui est encore possible.
Dans quelques mois, il sera temps de comprendre le pourquoi d’un exercice raté. Aujourd’hui, un simple flop psychologique a eu lieu, loin du choc tant espéré… Evian, tu es prévenu…