Dimanche, Fabien Mercadal décrochait le maintien en Ligue 2 avec Quevilly-Rouen en battant Villefranche-sur-Saône (2-0) lors du barrage retour au stade Robert-Diochon. Lundi, l’entraîneur annonçait son départ du club. Ce mardi dans les colonnes de Paris-Normandie, il en dit plus sur sa décision de raccrocher, moins de six mois après son arrivée à la suite de Bruno Irlès. Le coach part en bons termes avec le club normand.
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« Je souhaite que ce soit bien compris : ce sont des soucis personnels qui font que je ne me sens pas capable de m’engager totalement dans une saison de L2 où il faut un investissement total. je ne veux pas tricher avec QRM, j’ai des choses à régler dans le Sud et je ne peux pas me permettre de faire des aller-retours pendant une saison entière. je déteste travailler à moitié. Je suis très content qu’on se soit sauvé, ça évite que des gens mal intentionnés puissent penser que je pars parce qu’on descend. Ça n’avait rien à voir avec cela. J’aurais pu rester dix ans dans ce club, où j’ai eu affaire à des connaisseurs et des dirigeants qui laissent le temps de travailler. »
Sur son avenir : « Je vais voir combien de temps ça me prend pour régler tout ça. je ne vais pas faire le prétentieux, non plus : les places sont chères, peut-être que je ne retrouverai jamais un club, c’est un risque que je prends. Je n’ai pas tout réussi dans ma carrière d’entraîneur, j’ai très souvent joué le maintien. Ça, je sais que j’en suis capable, mais je suis persuadé que je peux également disputer des hauts de tableau. C’est après ça que je cours un peu aussi […] J’irai peut-être aussi filer un coup de main pour entraîner les gamins de mon village. Ça ne me fait pas peur. »
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