Toulouse possède de loin la meilleure attaque de Ligue 2 avec 82 buts marqués en 37 journées. C’est aussi un record pour le championnat tel qu’on le connaît. Ce résultat est le produit d’un jeu très porté vers l’avant, sans économie, prôné par Philippe Montanier et son président, Damien Comolli. Avec les joueurs talentueux de cette saison, il était hors de question de rater la montée selon le dirigeant.
« J’entends souvent que ce sont les défenses qui font gagner les championnats. En fait, on a regardé et c’est faux. Ce sont les meilleures attaques qui font monter en L1. Donc on est parti du principe qu’il fallait attaquer pour monter. Ma culture footballistique, qui me vient surtout d’Arsène (Wenger), c’est que si vous ne jouez pas au foot, il faut changer de métier. Et je ne supporterai pas d’être dirigeant ou président d’une équipe qui ne joue pas au foot. Ça m’est impossible. »
« J’aurai l’impression de trahir l’héritage qu’Arsène m’a transmis. Et ensuite, la saison dernière a été une telle injustice, avec ce qu’il s’est passé à Nantes, on nous a volé à tous une année de notre existence en Ligue 1. Dans le vestiaire, on était tous en pleurs. Moi le premier. J’ai dit aux joueurs : on va revenir plus fort ! Je vous donne ma parole d’honneur. Et le premier jour de la préparation, on n’a pas dit « on veut monter ». A l’extérieur on le disait. En interne, on a dit : « on veut être champions ». J’ai fait une présentation et sur la dernière slide, c’était le trophée de L2. Et j’ai dit aux joueurs qu’il n’y avait que cela qui nous intéressait. Et d’une certaine manière. On va attaquer et ne jamais s’arrêter. »
Source : rmcsport.bfmtv.com
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