Désormais au Lokomotiv Moscou, Wilson Isidor n’en finit plus de voyager ! A seulement 21 ans et après deux saison de National 1, l’attaquant s’épanouit et a déjà marqué à 7 reprises pour son nouveau club. L’ancien joueur de Rennes, Monaco, Bastia-Borgo et Laval, récemment promu en Ligue 2, raconte qu’il a appris beaucoup de choses en troisième division avant de s’envoler pour la Russie.
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« J’ai appris à être un homme, déjà. J’ai appris le métier, en fait. J’ai joué avec des gens qui se battaient pour des primes de 150 ou 200 euros quand, à mon retour à Monaco, c’étaient des primes énormes. Ce n’est pas du tout le même monde. Le National, ça m’a fait trop de bien. »
Travail et remise en question
« Quand je sors de ma saison à Monaco et de l’Euro U19, je me dis : « Vas-y, le National, c’est tout claqué, ça va être trop facile. » Je suis arrivé dans le vestiaire à Laval, des pères de famille m’ont mis des claques direct. Ils m’ont mis cher. C’est là que j’ai compris que j’étais trop bête. Pendant le confinement, je me suis remis en question, j’ai bossé comme un malade. Et je suis reparti avec le couteau entre les dents à Bastia-Borgo. »
« J’ai plus appris des mecs de Laval que de Falcao. (Il se marre.) Au début, avec Robert Maah, on se détestait. Il ne faisait que de m’engueuler, de me crier dessus. Il avait 34-35 ans, c’était comme un père. C’est devenu comme un tonton pour moi. Il me donnait des conseils à l’entraînement à la fin, on allait manger ensemble, alors qu’au début, c’était la guerre entre nous, on se disait à peine bonjour. Maah était sur mes côtes H24, et il y avait aussi des gars comme Robic ou Aliou Dembélé. »
Source : sofoot.com
Crédit photo : Pierre Costabadie/Icon Sport