Absent des terrains depuis maintenant plus d’un an en raison d’une blessure au genou, Anthony Briançon n’est plus très loin de retrouver les pelouse de Ligue 2. Pour la première fois cette saison, le défenseur central du Nîmes Olympique était sur le banc des Crocos pour le déplacement à Niort (0-0) lors de la 32e journée. S’il n’est pas entré en jeu cette fois, son retour ne devrait plus tarder.
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« Ça fait plaisir de retrouver les sensations du vestiaire, de la compétition. Le genou, ça va. J’ai repris l’entraînement normalement depuis vendredi donc c’était un petit peu juste pour jouer encore mais en tout cas on est sur une très bonne évolution. »
A propos du match à Niort : « J’ai senti l’équipe concernée par cet objectif du maintien qui n’était pas spécialement acquis. Disons qu’on s’en rapproche. Je pense qu’on était même, pour certains, trop motivés parce qu’on s’est affolé en début de match techniquement. On est tombés sur un belle petite équipe de Niort qui nous a posé pas mal de problèmes. C’est toujours intéressant d’aller chercher un point chez eux, c’est pour moi une bonne performance. […] Le fait de ne pas prendre de but, c’est un résultat qui peut fédérer un groupe sur cette fin de championnat. »
Sur son rôle au bord du terrain : « J’avais beaucoup d’énergie, peut-être un peu trop, même. J’ai essayé d’insuffler aux joueurs, avant et pendant le match. Je leur ai dit qu’il n’y a rien de pire que d’être écarté des terrains, qu’on fait le plus beau métier du monde et qu’il ne faut pas attendre de vivre ce que j’ai vécu pour se rendre compte du plaisir qu’ils avaient d’être sur le terrain. Ça a permis à certain d’avoir un souffle nouveau. Pablo (Martinez), Gaëtan (Paquiez) sont des leaders mais peut-être que le discours s’était un petit peu essoufflé. Avoir une parole un peu nouvelle comme la mienne, ça peut parfois faire du bien. Ça m’a fait du bien et je les ai remerciés d’avoir été bienveillants à mon égard tout au long de ma rééducation. »
Sur l’investissement de ses coéquipiers : « On a peut-être manqué de caractère sur certains matchs mais dire que les joueurs lâchent, ce n’est pas vrai. Après, il y a la situation de chacun, on ne peut pas le nier. Des joueurs en fin de contrat, des joueurs qui peuvent avoir la tête ailleurs. C’est normal et ça se fait dans tous les clubs. Essayer de concerner tous les joueurs jusqu’à la fin, c’est très compliqué. Le coach (Nicolas Usaï) l’a très bien expliqué pendant la causerie. Il ne faut pas manquer de respect au football en prenant les matchs à la légère. On a une chance extraordinaire de faire ce métier. Je m’en rends compte parce que j’ai vécu l’enfer pendant un an : on ne peut pas banaliser un match de football. »
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