Les grandes réformes du football français sont lancées. D’ici deux ans, la Ligue 1 et la Ligue 2 seront réduites à 18 clubs. Dans le même temps, la LFP a décidé de créer sa société commerciale pour mieux promouvoir ses championnats professionnels. Le premier effet à court terme est l’apport de 1,5 milliard d’euros de la part de CVC pour prendre 13% des parts de cette société commerciale. Si la répartition de l’argent entre la L1 et la L2 a été votée, les clubs ne pourront pas faire tout et n’importe quoi avec ces revenus exceptionnels.
Selon les informations de RMC Sport, certaines conditions seront imposées. Par exemple, cet argent ne doit pas servir à combler des pertes et donc de substituer aux obligations des actionnaires. En lien avec la DNCG, la LFP va donc surveiller l’utilisation de ces revenus. La toute première condition sera d’avoir des fonds propres positifs. Si un club ne respecte pas cette règle, il ne touchera que 50% de la somme prévue. Les autres 50% seraient alors répartis entre des clubs qui, eux, respectent cette règle.
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Par ailleurs, des « groupes » de clubs vont être constitués. Par exemple, le Clermont Foot pourrait utiliser cet argent pour améliorer ses infrastructures. Pour un club comme l’OL qui est à la pointe à ce niveau, l’argent pourrait alors servir à investir raisonnablement dans la masse salariale ou les transferts. A voir si cela s’applique aussi en Ligue 2 puisque la somme attendue est très largement inférieure (1,5 million d’euros) que pour les plus petits clubs de L1 (33 millions d’euros).