Mettre le paquet pour se sauver ou anticiper la descente en Ligue 2. Les clubs du bas de tableau de Ligue 1 ont adopté différentes stratégies en matière de masse salariale cette saison, comme le révèle ce mardi le dossier sur les rémunérations des joueurs de l’élite, publié par le journal L’Equipe.
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Les Verts font tapis
Lanterne rouge à la trêve, l’AS Saint-Etienne a pris le partie de faire feu de tout bois au mercato d’hiver avec quatre départs et sept arrivées de joueurs, libres ou en prêt. Pris un par un, ces recrutements ne sont pas tous couronnés de succès (aucun match disputé par Joris Gnagnon et Enzo Crivelli) le résultat est plutôt positif au global : l’ASSE est remonté à la 18e place après être brièvement sortie de la zone rouge. Les Verts ont alourdi leur masse salariale de 300 000 € mensuels. Cette stratégie de sauvetage à court terme est confirmée par de généreuses primes de maintien. Selon le quotidien, Enzo Crivelli touchera 120 000 € en cas de maintien dans l’élite. Pour l’entraîneur, Pascal Dupraz, c’est un chèque de 250000 € qui tomberait en cas de mission accomplie et un salaire plus que doublé rétroactivement (de 30000 à 75000 euros).
A Bordeaux, une purge inévitable
Arrivé à la tête du club l’été dernier, Gérard Lopez avait l’intention de réduire la voilure quel que soit le scénario sportif, avec des pertes d’exploitation cumulées estimées à plus de 100 millions d’euros lors des deux saisons précédentes. L’homme d’affaire a déjà fait partir de nombreux hauts salaires (Benito, Maja, Kalu, fins de contrats pour De Préville, Sabaly, Jovanovic). Le salaire moyen des joueurs bordelais a baissé de 40% pour avoisiner les 45000 € par mois mais le propriétaire hispano-luxembourgeois ne compte pas en rester là. Laurent Koscielny (250000€ mensuels) a été reclassé dans un rôle de représentant du club mais reste toujours employé du club. Benoît Costil (200000€ mensuels), pris à part par une partie des supporters et non défendu par sa direction, semble plus que jamais poussé vers la sortie.
Crédit photo ©Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
