Après un week-end de confrontations directes, le combat pour le maintien a connu un nouveau tournant lors de la 27e journée de Ligue 2. Les Girondins de Bordeaux restent scotchés à la dernière place tandis que « l’effet Dupraz » se confirme à Saint-Etienne.
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Deux vainqueurs « à six points »
Dans la foulée de son point arraché à domicile contre l’Olympique de Marseille, Troyes a continué sur sa lancée en s’imposant à Bordeaux (2-0) sur deux penaltys, le premier repoussé dans son propre but par Gaëtan Poussin, le second transformé par Mothiba. L’ESTAC gagne une place (16e) et la pression sur l’entraîneur Bruno Irlès devrait retomber un peu avant la réception de Nantes. Le club champenois semble avoir retrouvé de la sérénité en interne et est en voie de se réconcilier avec son public.
Dupraz remplace, Dupraz répare. L’entraîneur spécialiste des missions sauvetage a décroché une troisième victoire en cinq matchs avec l’AS Saint-Etienne. Les Verts s’imposent à domicile contre Metz (1-0) dans un stade Geoffroy-Guichard bien garni (35706 spectateurs). Si la direction de l’ASSE fait toujours l’objet de critiques venues des tribunes, l’équipe et l’entraîneur bénéficient d’un soutien rare dans cette zone du tableau.
Alerte rouge pour Bordeaux et Metz
Pour qu’il y ait deux grands vainqueurs de la 27e journée, il a fallu deux grands perdants. Bordeaux enchaîne donc un cinquième match sans victoire depuis l’arrivée de David Guion. Les Girondins n’ont pas retrouvé leur force offensive, malgré le retour d’Alberth Elis en seconde période contre Troyes. Dans le journal L’Equipe de ce jour, le président du FCGB, Gérard Lopez semble se préparer au pire : « On a des joueurs qui, psychologiquement… On ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir envie mais on a l’impression qu’ils jouent avec une grenade dégoupillée dès qu’ils ont le ballon […] Je sais ce qui est fait pendant la semaine, et le jour du match, on dirait que ce sont les frères des joueurs qui jouent. Je demanderais à un joueur qui n’est pas bon de le devenir, ok. Mais là, on ne demande pas l’impossible ». Le boss des Girondins annonce en outre « une refonte hyper profonde de la structure » en cas de relégation. Dimanche prochain, Bordeaux se déplacera sur la pelouse du Paris Saint-Germain…
Metz ne fait pas mieux avec trois nuls et trois défaites lors des six derniers matchs. Tout semble jouer contre le club lorrain ces deniers temps. Toujours privé de son entraîneur, Frédéric Antonetti, lourdement suspendu, le FCM s’est vu refuser un penalty par le VAR à la 95e minute du match contre Saint-Etienne. Par ailleurs, Farid Boulaya, étincelant la saison dernière n’a plus marqué ni délivré de passe décisive lors de ses sept dernières apparitions dans l’élite.
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Pas encore tirés d’affaire
Après une belle réaction contre Brest, Lorient a replongé contre (1-4). Face à une équipe censée disputer les places européennes, les Merlus n’ont pas eu le temps de faire illusion, en encaissant l’ouverture du score signée Faivre après cinq minutes de jeu. 18e et barragistes pour le moment, les hommes de Christophe Pélissier préparent un déplacement décisif à Clermont (15e) le week-end prochain. Les Auvergnats sont eux aussi passés au travers de leur match à Lille (0-4), concédant un but au bout de trois minutes.
La série (d’angoisse) de l’Angers SCO a livré un nouvel épisode à Rennes avec une sixième défaite consécutive (0-2). 14e, les coéquipiers d’Ismaël Traoré ne sont plus qu’à cinq points de la place de barragiste. Dans Le Courrier de l’Ouest, le capitaine et défenseur central a exhorté ses coéquipiers à réagir : « Si on veut gagner des points, il faut faire des clean sheets et on ne le fait pas. Tout le monde doit être concerné par cette envie de ne pas prendre de but, et aussi déterminé à pousser le ballon au fond des filets. C’est bien beau de bien commencer une saison, d’enflammer le style de jeu de tel ou tel joueur, mais la réalité, aujourd’hui on la voit tous. Il faut être régulier. J’espère que tout le monde est conscient de ça. Ceux qui ne le sont pas, j’espère qu’ils vont ouvrir les yeux parce qu’on n’est pas dans une situation facile. Il va falloir se bouger le cul pour y arriver. »
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