Vaillant mais battu. Il n’y a rien de plus difficile à accepter que d’encaisser un but à quelques minutes du coup de sifflet final. Ce lundi soir à Nancy, Valenciennes a logiquement été défait (0-1, 18e journée de Ligue 2). Mais sans une erreur individuelle (Niakhaté), les Nordistes auraient ramené un bon point de la Lorraine. Il y avait un peu de dépit et de colère chez David Le Frapper.
C’est cruel de perdre en toute fin de partie ?
Forcément, c’est cruel quand on perd le match sur une action qui aurait pu être globalement bien maîtrisée. et surtout, avoir eu autant de débauche d’énergie pour ne rien ramener. C’est frustrant et désolant.
Qu’a-t-il manqué ce soir, vous avez été un peu tendre ?
Quand tu rencontres le premier, tu es 15e, tu n’as pas les mêmes joueurs, le même talent, pas le même niveau de confiance donc c’est compliqué. Mais j’ai trouvé notre bloc bien organisé. Il a fallu une erreur de placement d’un joueur frais pour engendrer cette défaite.
Existe-t-il des motifs de satisfaction ?
Oui, sur l’organisation, sur la débauche d’énergie. Après, ce qui compte, ce sont les points. Ce soir, c’est zéro. La débauche d’énergie n’a pas servi à grand chose. Quand un joueur est défaillant dans le collectif, ça t’amène à avoir ce genre de résultat.
Il va falloir absolument gagner avant la trêve face au Paris FC ?
Oui, comme depuis le début. On sait que nous avons des difficultés à la maison. Mais ça ne se fait pas comme ça. J’espère que nous allons retrouver de l’énergie, des joueurs aussi. J’espère que nous aurons plus de matière. Car la profondeur du groupe est légère.
Frustré et en colère donc ?
Oui, un petit peu en colère. Quand on fait des changements et qu’il reste 15-20 minutes, que l’on a ses collègues qui font le travail et qu’un joueur frais ne le fait pas (Niakhaté), ça me gène fortement. Sa défaillance nous cause ce but qui est dommageable.
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