Ce mercredi soir, la commission de la discipline de la LFP a placé en instruction le dossier Toulouse-Rodez (18e journée de Ligue 2), où un supporter des Violets a tenu des insultes à caractère raciste à l’encontre du gardien adverse, Lionel Mpasi. En attendant, aucune mesure conservatoire n’a été annoncée par la commission, qui jugera ce dossier le 12 janvier prochain. Ce jeudi matin, Damien Comolli, le président de Toulouse, a tenu une nouvelle conférence de presse. Et il annonce d’emblée qu’il n’acceptera pas de sanction collective envers son club, comme un huis-clos total ou partiel au Stadium.
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« J’étais en tribunes et j’ai vu l’agitation autour du but. Je suis descendu sur le terrain pour voir ce qui se passait. Tout s’était calmé, puis je suis allé à la rencontre de pierre-Olivier Murat dans le tunnel. Il m’a dit que des choses graves s’étaient passées. J’étais sidéré. Lionel Mpasi a été intercepté par le délégué, ils sont rentrés dans le bureau des délégués, c’est là que Lionel a expliqué ce qui s’était passé. Je me suis excusé au nom du club envers Lionel. J’ai eu une conversation avec notre directeur de la sécurité, qui n’avait pas entendu les insultes. Nous avons ensuite rédigé un communiqué de presse pour condamner les faits. (…). Nous serons convoqués le 12 janvier. Ce qui est très important, c’est que nous n’accepterons pas de sanctions collectives. C’est le comportement d’un individu. On ne comprendrait pas que nous et nos groupes de supporters subissent une sanction collective. Cela peut aller d’un stade à huis clos à une tribune fermée, ce qui serait d’une injustice incroyable. Nous avons commencé à faire passer des éléments à la commission de discipline de la LFP. Je crois qu’ils se rendent compte de la complexité du dossier. C’est pour ça qu’ils ont repoussé les décisions au 12 janvier. Ce jour-là, je représenterai le club pour bien expliquer que c’est un cas isolé. »
Source : La Dépêche du Midi
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