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Ligue 2 – Bahrein, Sri Lanka, Inde… quand le Paris FC s’internationalise pour rêver plus fort de L1

Le Paris FC s’ouvre de plus en plus à l’international pour une ambition nationale : celle d’accéder à la Ligue 1. Après l’arrivée du Royaume de Bahreïn à hauteur de 20% du capital du club en 2020, c’est cette fois l’homme d’affaires anglo-sri lankais Allirajah Subaskaran qui a pris 10% des parts du PFC avec un apport financier via sa holding BRI Sports, qu’il détient à 100%. De quoi permettre au club de la capitale de poursuivre ses investissements, tant sportivement que dans ses infrastructures d’Orly.

« Paris a vocation à avoir un tour de table internationalisé. Je crois à une vision du foot qui rassemble et on y contribue en accueillant plusieurs cultures au sein du club. L’arrivée de ce nouvel investisseur va permettre au Paris FC d’augmenter ses fonds propres, de préparer une montée en L1, refaire des investissements à Orly et de développer notre savoir-faire en termes de formation à l’international », explique le président Pierre Ferracci dans les colonnes du Parisien.

« Une plateforme de rencontres et d’investisseurs »

Déjà implanté dans le monde du sport via différentes franchises (les Jaffna Kings dans le monde du Cricket par exemple), Subaskaran est aussi un partenaire de West Ham depuis 2012 via son groupe Lyca Mobile, spécialisé dans les télécoms. Mais c’est une première en France, où l’Asie du Sud-Est n’était jusqu’à présent pas représenté en L1 ou en Ligue 2. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives de visibilité pour le Paris FC, tout comme pour l’homme d’affaires dans l’Hexagone. « Il faut considérer le club comme une plateforme de rencontres et d’investisseurs », analyse Jean-Baptiste Guégan, spécialiste en géopolitique du sport. « C’est devenu un endroit où l’on crée des relations d’affaires qui permettent de générer des affaires, soit sur le sol français, soit avec des partenaires. Il n’est pas impossible que Subaskaran, en rentrant au Paris FC, vise aussi le marché du Golfe via le Bahreïn qui est déjà présent au club. C’est peut-être aussi un moyen de dynamiser son offre sur le marché français avec de la visibilité à moindre coût, a fortiori après le Brexit au Royaume-Uni, ce qui aurait du sens. Pour Ferracci à l’inverse, c’est une porte d’entrée sur l’Inde et le Sri Lanka. »

Un effort sur le mercato à venir en janvier !

Et l’ouverture au Monde du Paris FC ne devrait pas en rester là. Toujours selon les informations du Parisien, 10% du club pourraient ainsi être prochainement cédés à un investisseur arménien. « Aujourd’hui, on a le meilleur niveau de sponsoring de la L2 même si on a moins de recettes billetterie que les autres », indique Ferracci. « Comme ce sera plus compliqué de monter l’année prochaine avec la réforme de la L1 (qui passe à 18 clubs), le but est de monter cette année si possible », ajoute Jean-Baptiste Guégan. « Allirajah Subaskaran amène du cash, et cela doit permettre de renforcer l’effectif. La valeur du club augmenterait forcément en Ligue 1. » A court terme, Pierre Ferracci ne s’en cache pas : l’effectif actuellement cinquième du championnat à six points du leader Toulouse, doit être renforcé. « On va pouvoir aussi effectuer un petit effort au mercato de janvier ». A l’heure où tous les clubs de Ligue 2 se serrent la ceinture et doivent plutôt dégraisser qu’acheter après les crises Covid et Mediapro, Paris apparaît donc comme l’exception dans ce domaine. L’un des seuls capable d’investir sur le marché des transferts pour amener de la plus-value dans son équipe, quand des concurrents directs comme Auxerre sont par exemple encore interdits de recruter à titre onéreux par la DNCG. Un atout de taille pour le club de la capitale, qu’il reste désormais à concrétiser après avoir disputé deux play-offs d’accession lors des trois dernières saisons.

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