Championnat

Sochaux – Joseph Lopy : « Parfois, le coach n’a pas le temps de voir toutes les problématiques, c’est à nous de les résoudre»

Touché à la cheville lors du rassemblement international de septembre, Joseph Lopy a manqué les deux derniers matchs de Ligue 2 avec Sochaux. Le milieu défensif du FCSM était invité au micro de France Bleu Belfort-Montbéliard pour l’émission 100% FCSM, lundi soir, il a confié être encore incertain pour le match des Lionceaux samedi prochain à Rodez : « On peut être optimiste et réservé en même temps, je vais voir dans la semaine si tout se passe bien ou pas. La saison dernière, j’ai quasiment tout joué. Ma blessure n’arrive que maintenant, c’est une blessure à laquelle il faut faire attention parce qu’elle peut s’aggraver. »

A lire aussi >> Sochaux – Omar Daf : « Il n’y a jamais carton rouge pour Lopy »

Au cours de l’entretien, Joseph Lopy, comme Maxence Prevot il y a quelques jours, loue la plus grande sérénité sochalienne cette saison pour faire basculer les matches. Aussi, il livre quelques clés sur les changements tactiques que peut opérer le FCSM en cours de match : « Parfois le coach (Omar Daf, ndlr) n’a pas le temps de résoudre toutes les problématiques et c’est à nous sur le terrain de les voir pour arriver à les résoudre tout de suite sans attendre la mi-temps. […]  Parfois on peut commencer à deux au milieu de terrain et finalement reculer avec une sentinelle si le 10 adverse est très bon. Parfois, ça peut être Gaëtan (Weissbeck) et Tony (Mauricio) qui permutent. Si on a besoin de plus de profondeur ou, Gaëtan va aller la chercher et on a besoin de Tony pour venir décrocher un peu plus entre les lignes. »

Parfois surnommé « le président » pour sa réputation de joueur réfléchi, Joseph Lopy est aussi un amateur de philosophie. Lecteur de l’Apologie de Socrate, il explique comment lui est venue cette passion : « J’ai toujours été quelqu’un de curieux, j’ai toujours eu envie de savoir, de maîtriser les choses. Un jour, j’étais à l’école au centre de formation au Sénégal et je passe devant la classe de Terminale. J’entends le prof de philo qui parlait et je m’arrête. Je l’écoute pendant cinq minutes et je me dis «Tiens, c’est pas mal ce qu’il dit, lui», alors je suis entré, je me suis mis au fond et j’ai écouté. Et tous les mercredi au lieu de rentrer pour manger avec les autres, j’allais en Terminale et je me posais, et puis j’écoutais. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *