Intronisé entraîneur de Grenoble en juin dernier, Maurizio Jacobacci découvre la Ligue 2 depuis cet été sur le banc du Grenoble Foot 38. L’entraîneur de nationalité italienne (et non suisse) s’est livré à une interview dans l’édition du Dauphiné Libéré de ce lundi. Il revient sur le premier trimestre passé en Isère. Après un début de championnat difficile (un point en quatre matches), le GF38 a redressé la barre depuis le mois de septembre.
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« Je devais apprendre à connaître l’équipe, je savais aussi que de bons joueurs allaient partir comme Djitté, Pickel, Benet, Semedo, ce n’est pas rien ! On a avait recruté mais des joueurs jeunes qui avaient besoin de s’adapter. Moi aussi j’ai dû m’adapter. Je comprends aujourd’hui ce qu’est vraiment la Ligue 2. A Grenoble, j’ai découvert les infrastructures même si on m’avait dit qu’elles n’étaient pas top. Ce n’est pas un cauchemar mais c’était très difficile à vivre. J’ai pensé qu’il y aurait moins de problèmes. Quand j’ai signé, je ne savais pas qu’on jouerait nos premiers matches à Gueugnon. » L’entraîneur déplore également la perte de temps et les voyages en minibus entre le centre d’entraînement et le Stade des Alpes et une pelouse qui commence déjà à se dégrader. « Il faut accepter et trouver des solutions », tempère-t-il.
Sur sa méthode, Jacobacci explique : « Il y a quelques année, j’étais très dur. J’avais mes principes et je n’en changeais pas […] La porte de mon bureau est toujours ouverte, j’essaye toujours d’être correct, d’expliquer pourquoi les joueurs ne sont pas convoqués par exemple […] En trois mois à Grenoble, je sais que j’ai déjà évolué. Je suis arrivé avec mes méthodes et j’étais dur au début. J’ai dû faire attention à l’intensité des entraînements par exemple. Je sais que les joueurs ont souffert. C’était violent pour eux mais normal pour moi. »
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