Alors qu’il était annoncé comme « le PSG de la Ligue 2 » par certains acteurs du championnat avant le coup d’envoi par son recrutement ambitieux, Dijon a vite déchanté en ce début de saison. Après seulement cinq rencontres, son entraîneur David Linarès est démis de ses fonctions, et Patrice Garande est nommé à sa place avec pour mission de redresser le cap pour préparer l’avenir dans de meilleures conditions. L’ancien coach du TFC nous a accordé un entretien pour évoquer ses exigences en tant qu’entraîneur, le futur du DFCO, mais aussi son envie de transmettre sa passion et sa soif de victoire à tous les étages du club.
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Crédit photo : Frédéric Chambert/Panoramic/Imago.
Ma Ligue 2 : Bonjour Patrice, et merci de nous accorder cet entretien, quelques semaines après votre prise de fonction à Dijon ! Pour l’instant, votre bilan est très équilibré : 3 victoires, 3 défaites, aucun match nul… Même si ça n’a pas été parfait, est ce que vous êtes satisfait de ces résultats ?
Patrice Garande : Je ne peux pas être satisfait non, quand on perd des matchs on ne peut pas être satisfait. Mais ce n’était pas facile avec ce traumatisme, qui est très présent chez tout le monde au club. Dans les têtes, c’est très compliqué, c’est pour ça que pouvoir s’imposer à domicile contre Bastia c’était très important. D’une manière générale, je suis content de voir que la qualité du jeu est en hausse, on est dans ce que je souhaite voir sur le terrain, même après deux défaites contre Valenciennes et Le Havre. Il nous a manqué l’efficacité, maintenant on doit se remettre à gagner. De toute façon, tous les changements que l’on a pu apporter à tous les échelons du club ne pourront être validés que par des victoires !
Vous l’avez évoqué, c’est complexe de reprendre un groupe touché par la descente en L2, mais rajoutons à ça un mauvais début de saison et une préparation à laquelle vous n’avez pas du tout participé… Avec un peu plus de recul, vous trouvez ce challenge difficile à relever ?
Oui, c’est difficile mais c’est d’autant plus passionnant ! La nouveauté pour moi ça a été de reprendre l’équipe après cinq journées. Ça rajoute aux difficultés. Dans mon expérience à Toulouse, on était dans le même cas, mais on a eu le temps de mettre des choses en place pendant la préparation. Ceux qui ont de la mémoire se souviendront que nous n’avons eu le déclic que contre Auxerre fin septembre ! Là, prendre en cours, c’est une tâche difficile. Mais il y a de quoi faire, pour atteindre une place qui est plus conforme au potentiel de cette équipe.
Quels changements avez-vous pu apporter au DFCO pour atteindre cet objectif ?
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