Auteur de son premier but en Ligue 2 à 17 ans, Yoan Bonny n’a toujours pas signé son premier contrat professionnel à La Berrichonne de Châteauroux. Une situation qui agace Patrick Trotignon, président du club castelroussin, qui s’exprime dans La Nouvelle République. Relégué en National, le club cherche à conserver ses jeunes joueurs pour rebâtir.
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« On a affaire à un jeune de 17 ans et à 17 ans, on peut tout pardonner. On n’est pas forcément en âge de prendre la bonne décision. Je pense qu’il devrait nous écouter, pas parce que c’est à notre avantage mais parce que c’est aussi le sien. Des Bonny à la Berri, il y en a eu et il y en aura j’espère des meilleurs que lui. Avec son but, il a la tête dans les étoiles. On n’attend rien, il fait ce qu’il veut. Ce que je souhaite, c’est de la clarté. Un garçon comme Léo Leroy, on savait qu’il souhaitait s’en aller. On lui dit bonne chance, c’est clair ! Par contre quand un garçon formé à la Berri depuis deux ans, qui a été appelé en équipe de France un peu grâce au travail du club quand même, te balade… Je sais très bien comment ça fonctionne. Il attend d’avoir une offre, s’il en a une, il va s’en aller ; s’il n’en a pas, il restera par défaut. Ça ne marche pas comme ça, il faut prendre ses responsabilités même à 17 ans. Ce manque de maturité pourrait lui nuire dans sa carrière. Il existe une règle, on lui propose un contrat pro, s’il le refuse, le club qui va le prendre devra payer les frais de 90.000 € par année de formation (180.000 €). »
