L’annonce de la mise en vente du Havre AC dans les médias a eu l’effet d’une petite bombe pour le club de Ligue 2. Et des actionnaires du HAC expriment leur colère dans les colonnes de Paris-Normandie concernant la gestion de Vincent Volpe, arrivé à la tête du club en 2015 et qui détient 90% des parts de l’entité normande. Des actionnaires qui avaient accepté il y a six ans de baisser considérablement la valeur de leur action (de 10 euros à 70 centimes) pour laisser place à l’homme d’affaires franco-américain avec le but de voir cette action dépasser sa valeur initiale dans un projet ambitieux. Sauf que sans montée en Ligue 1, ces actions sont restées au plus bas avec une perspective d’avenir bien sombre à court termes.
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« C’est une véritable catastrophe », peste Christophe Duval, actionnaire à hauteur de 20 000 euros. « Il nous a flingué le club. Et que personne ne vienne nous parler du Covid ou de Mediapro. C’est juste un véritable gâchis. Je veux maintenant que tous les actionnaires récupèrent leur mise. » Même son de cloche pour Patrick Morvan, très remonté. « Depuis qu’il est arrivé, l’histoire du club n’existe plus, il a coupé tous les liens pour mettre en place des mecs qui lui ont dit qu’il y avait plein de fric à faire avec le restaurant, l’hôtel… Ce n’est qu’une affaire économique. A la limite, s’il y avait des bons résultats sur le terrain, chacun manage à sa manière et je m’en contenterai, même en perdant de l’argent. Mais là, je m’emmerde, il ne se passe rien. C’est pitoyable (…). Sur les 70 000 euros que j’ai mis, aujourd’hui ça ne vaut que 4900 balles. J’adore le HAC, mais je suis désespéré. » Ambiance…
