L’AC Ajaccio est capable du meilleur comme du pire en fonction des saisons. Troisième l’année passée et aux portes de la montée au moment de l’arrêt des championnats, le club corse est 18e de Ligue 2 après 9 journées et vient de se faire corriger par Troyes (0-4) à la maison. Invité de l’émission Au Coeur des Clubs sur Téléfoot, le président Christian Leca a livré son regard sur ce début de saison raté, et a tenu à affirmer sa confiance envers son entraîneur Olivier Pantaloni pour redresser la barre.
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« On a l’habitude de ce cycle. Il y a 3 ans on a fini 3e, puis la saison suivante 17e. La saison dernière, on était 3e au moment de l’arrêt et là ça recommence, c’est comme ça. Il y a des tas de facteurs qui nous ont handicapés. On a eu le Covid comme tout le monde, des blessés pendant la préparation, on n’a pas eu de pelouse… On n’a jamais pu aligner une seule fois la même équipe avec des joueurs en forme optimale. C’est ce qui explique notre début de saison catastrophique, chaotique. C’est difficile de raisonner et de dire pourquoi on ne marche pas alors que 80% de l’équipe est la même. On a des difficultés offensivement, il nous manque des joueurs cadres. Mais je pense qu’on va arriver à s’en sortir. Le haut du tableau est à proscrire, on va se battre pour le maintien. Le groupe est atteint, sans langue de bois, le coach et le staff se font du souci. Il va falloir remotiver le groupe pour qu’on puisse s’en sortir. Il faut trouver les ressources mentales. On a marqué un seul but dans le jeu, ce n’est pas satisfaisant. Olivier Pantaloni a toute notre confiance, il n’est pas devenu du jour au lendemain un mauvais entraîneur. Le mental nous fait défaut, le nœud du problème c’est de faire retrouver la confiance au groupe. »
