Comme en 2019, le président du Havre en Ligue 2, Vincent Volpe, a pris la parole sur le site officiel du HAC pour s’exprimer directement aux supporters afin de dresser le bilan complet de la saison écoulée. Le dirigeant normand a bien rappelé que l’objectif prioritaire du club ne bougeait pas, à savoir de viser la montée en Ligue 1 puis de s’y pérenniser.
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S’il note des améliorations dans tous les secteurs par rapport à 2018-2019, Vincent Volpe a, en revanche, été déçu par la gestion de trois cas avec les jeunes havrais qui ont quitté le club librement (Moukoudi à l’été 2019, Gueye et Badé cet été). Conséquence : le patron du HAC a annoncé qu’un joueur du centre de formation ne pourrait plus évoluer avec la Ligue 2 sans signer de contrat pro auparavant, comme cela a été le cas de Loïc Badé, qui a finalement rejoint Lens cet été.
Volpe : « On a adopté une politique rigide et stricte »
« On ne peut pas se permettre que cela se reproduise à l’avenir. On a adopté une politique rigide et stricte -même si ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas une exception de temps en temps – qui vient de Paul Le Guen, et que je soutiens à 100% avec Pierre Wantiez (le DG). Quand on détecte, qu’on recrute et qu’on forme des joueurs, cela représente un investissement très lourd, de l’ordre de 30 000 euros par joueur. Une fois que le joueur sera prêt à être valorisé, il faut qu’il s’engage vis-à-vis du club. Donc si le joueur ne signe pas pro, il ne pourra pas jouer avec l’équipe première, c’est aussi simple que cela. S’il signe et qu’il se valorise, cela amènera des résultats sportifs et financiers positifs. »