Pour la première fois depuis son départ du RC Lens en 2017, Akim Zedadka refoulait la pelouse de Bollaert-Delelis. Le latéral droit de Clermont monte en puissance depuis son arrivée en Auvergne l’été dernier. Une belle récompense pour celui qui a connu un passage par le monde amateur avant de retrouver la sphère professionnelle.
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MaLigue2 : Akim, on imagine votre émotion, ce samedi, lorsque vous êtes apparu sur la pelouse.
C’était un match particulier, pas que pour moi, mais pour l’équipe aussi car c’est toujours bien de jouer ici. C’est clair que j’attendais ce match pour avoir joué à Lens. Après, cela fait plaisir de prendre un point, même si se faire rattraper est toujours un peu rageant. Le nul reste logique au regard du match équilibré.
N’existe-t-il tout de même pas une légère frustration ?
C’est frustrant, oui, car nous gagnions. Nous étions dangereux. Sur le but pris, nous essayons de jouer, donc nous prenons des risques… On commence à goûter au haut de tableau, donc ce nul reste frustrant. Reste que l’on ne crachera pas sur ce point.
Personnellement, vous avez été à votre aise, à la hauteur de vos dernières sorties…
J’essaye de monter en puissance. J’ai de plus en plus confiance en moi. Celle de mes partenaires et du staff m’aide beaucoup. Je ne l’avais pas eu, ou moins, précédemment et notamment à Lens. J’essaye de performer pour l’équipe. Cela fonctionne, et nous sommes dans le haut de tableau. J’espère que nous y resterons le plus longtemps possible.
Votre parcours vous aide-t-il à devenir le joueur que vous êtes ?
Oui, car je me rends compte que c’est une chance d’être professionnel. Le football va très vite. Pour l’avoir vécu, cela va vite d’un sens comme dans l’autre. Cela m’a servi en tant que joueur et en tant qu’homme. Je suis revenu apaisé, avec beaucoup de confiance et de maturité, dans une bonne équipe qui joue au ballon. Ce passage peut me servir, même si j’aurais préféré joué plus lors de mon passage à Lens par exemple. Ce n’est pas deux ans perdus, mais deux ans en moins dans une carrière de footballeur qui est courte. Cela n’a pas été dur, une épreuve oui, car je me suis remis en question. Après, c’est le présent qui compte le plus.
Le présent, c’est peut-être le top 5. Vous avez montré que vous pouviez rivaliser, encore, face à Lens ce samedi. De quoi rêver de Ligue 1 ?
L’appétit vient en mangeant. Nous restons sur une bonne série, avec 8 matchs sans défaite. On y est et on espère y rester le plus longtemps possible. On reste des compétiteurs, on le montre sur le terrain, donc pourquoi ne pas y croire.