Vendredi soir, Troyes s’est incliné 3-2 à Clermont, en prenant notamment 2 buts sur coup-franc en première période. Des coups de pied arrêtés situés aux abords de la surface. Cela peut-il être la conséquence d’une certaine nervosité ? Laurent Batlles réfute cet argument. Il prend d’ailleurs l’exemple de l’avertissement reçu par son attaquant Chris Bedia après une minute de jeu… qui était tout sauf la traduction d’une nervosité.
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« Je n’ai pas trouvé que mes joueurs étaient nerveux. Chris Bedia prend un jaune alors qu’il n’y a pas du tout jaune, car il est grand. A un moment, il va falloir laisser jouer Chris Bedia. A chaque match, comme il est grand, il est costaud, on siffle des fautes contre lui. A bout de 30 secondes de jeu, il met un coup d’épaule involontaire dans la tête du joueur. Ce n’est pas de la nervosité. Il est mis en défaut par certaines choses. Il va falloir le laisser jouer un petit peu. Au lieu de siffler des fautes contre lui à chaque fois, il faudra voir qu’il essaye de faire attention et de ne pas faire faute. »