Accusé de viol par une jeune femme de 18 ans et mis en examen, Baptiste Valette a été placé sous contrôle judiciaire ce lundi. Le gardien de but de l‘AS Nancy-Lorraine en Ligue 2 nie de son côté la version de la victime présumée, et assure que la relation sexuelle était consentie. « La plaignante reconnaît qu’elle était d’accord pour danser avec lui, pour l’embrasser, et pour sortir de la discothèque avec lui. Ensuite, mon client dit qu’il n’a senti aucune réticence ou opposition de sa part. Selon lui, le rapport a été voulu par les deux » , indique l’avocate de Baptiste Valette, Me Caroline Tobi, dans l’Est Républicain.
Ressorti libre de la cité judiciaire après sa mise en examen, Baptiste Valette doit pointer à l’hôtel de police et ne pas entrer en contact avec la plaignante. Le gardien pourrait donc reprendre son activité professionnelle. « Il veut reprendre l’entraînement au plus vite et gagner le prochain match », ajoute d’ailleurs son avocate. Du côté de l’ASNL, un court communiqué laconique a été publié ce lundi. Le club « prend acte » de la situation du portier, et « fait confiance à la justice pour faire la lumière sur les accusations graves portées à son encontre« . Seul Jean-Louis Garcia prendra la parole ce jeudi avant le match à Auxerre, et toute la semaine se déroule à huis-clos, personne ne pouvant s’exprimer à ce sujet.
Le procureur de Nancy : « C’est parole contre parole »
En attendant la suite de l’enquête, le procureur de Nancy, François Pérain, précise : « C’est parole contre parole et ce n’est pas suffisant pour demander l’incarcération d’une personne. Ce raisonnement est valable pour tout le monde, joueur de football ou pas. »