Les temps sont durs à l’US Orléans. Vendredi, le club du Loiret a annoncé sa séparation avec son manager général Anthar Yahia, puis s’est incliné le soir face à Valenciennes (0-1) lors de la 15e journée de Ligue 2, confortant sa place de lanterne rouge du championnat avec seulement 9 points. Après la rencontre, l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle a livré son analyse du match en conférence de presse, et a indiqué qu’un attaquant allait être mis à l’essai cette semaine pour tenter d’apporter plus de percussion.
« Il y a un truc qu’on n’a jamais réussi à analyser, c’est que quand on est dans une mauvaise situation tout tourne mal. Alors que quand on est dans une période de réussite… C’est cette fameuse histoire des poteaux rentrants et poteaux sortants. Je ne veux pas être fataliste, ce serait trop facile, mais c’est lourd d’être mené 1-0 à la mi-temps. C’est difficile à avaler. Mais il y a certainement des raisons. Quand ça fait la 6e défaite 1-0 et la 7e défaite par un but d’écart, il y a aussi des facteurs qu’il ne faut pas cacher. Au quotidien depuis quatre mois on le voit, on paye dans le sport ce qu’on fait. On a la maîtrise, mais on n’est pas tueur. Il y a le phénomène poisse, sûrement en considérant le poteau et la barre où le gardien était battu. Mais il y a de l’insouciance sur le but qu’on prend sur une touche ! C’est de l’indiscipline et de l’inexpérience. Prendre un but comme ça, c’est trop facile pour notre adversaire. On n’a pas assez de poids au niveau offensif et on n’est pas assez généreux dans les courses pour faire mal. On a beau changer les joueurs offensifs, on a les mêmes problèmes et de toute façon, tous les joueurs sont sur le terrain… Des recrues ? On a le droit à un chômeur et un joker si je ne dis pas de bêtises, mais il faut les trouver les joueurs… On a lancé des pistes depuis 3-4 jours. Un joueur va venir à l’essai cette semaine. Je l’ai eu au téléphone ce vendredi. Il faut trouver une solution différente de percussion, de vitesse et de générosité en attaque. On a trop de joueurs qui se contentent de demander dans les pieds mais qui ne vont pas là où ça fait mal, dans les 20 derniers mètres. »