Il y a des années où rien ne va. Des saisons où la Ligue 2 trépasse, et non passe. Elle s’incline. Tête baissée. Elle regarde ses adversaires, plus valeureux, déterminés, organisés crier victoire. Se donner rendez-vous trois semaines plus tard. Poursuivre un rêve éveillé. Novembre n’est pas terminé qu’elle doit déjà retourner à son pain quotidien. A son championnat qui ne lui permettra plus, ou peu, de voir de nouveaux visages. De faire « tourner », comme se plaisent à le démentir les coachs à l’entame de ces week-ends peu communs, mais si trépidants.
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Ce n’est pas la seule explication à cette déconvenue. A cette claque que personne n’avait vu venir. D’autres lui tiennent la main : la soixantaine d’internationaux, logiquement récompensés par une pige nationale. Une infirmerie davantage pleine. Des méformes, des choix. Des cadeaux offerts, parfois saisis, souvent gâchés, à quelques « gamins ». Y a-t-il si peu à perdre ? Non, mais beaucoup à gagner. Le respect, l’image, la prestance. Cela semble ne pas suffire face au courage, l’abnégation, la soif de vaincre et de faire chuter le « gros », le pro.
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La Ligue 2 a encore montré un bien pâle visage avec 8 éliminés dès le 7e tour de la Coupe de France, dont 6 par des clubs hiérarchiquement inférieurs. Elle continue de se fouetter elle-même dans un automne défavorable. A frilosité et absence de spectacle déplorés vient s’ajouter cette triste entrée en matière dans une prestigieuse compétition. Messieurs, réagissez.