Après deux saisons à l’US Orléans, Gauthier Gallon pensait poursuivre sa carrière dans son club formateur de Nîmes en Ligue 1. Mais le retour de Paul Bernardoni dans le Gard l’a poussé vers Troyes en Ligue 2 sans avoir eu l’opportunité de disputer le moindre match dans l’élite. Invité du troisième épisode de notre podcast hebdomadaire 100% Ligue 2, le gardien de l’ESTAC s’est livré sans langue de bois sur ces différents sujets.
Le début de saison de l’ESTAC
« Il y a eu pas mal de renouveau cet été au club avec de nouveaux joueurs et un nouveau coach (…). Il fallait que tout prenne, et aujourd’hui tout va dans le bon sens, on est en train d’enchaîner une série donc on est content et on espère que ça va continuer. Laurent Batlles, c’est un régal de travailler avec lui tous les jours. Il a encore l’élan de joueur, il est proche de nous, il nous parle, il est positif et exigeant. On sent que ça a été un joueur de très haut niveau et qu’il veut nous emmener au top. »
Son départ de Nîmes cet été sans jouer un match
« Je me suis retrouvé lors du dernier mercato hivernal où j’arrivais en fin de contrat à l’US Orléans, il me restait la deuxième partie de saison à faire mais je pouvais m’engager où je le souhaitais. Quand on a une proposition de numéro 1 chez soi, forcément j’ai signé à Nîmes. A ce moment-là, les discours étaient positifs et ils ont changé au fur et à mesure. J’ai senti que Paul Bernardoni voulait continuer à progresser en jouant et c’est tout à fait légitime qu’il voulait continuer à Nîmes. Ils ont fait le choix de continuer avec lui encore un an à Nîmes. Moi, j’ai saisi de suite la chance de signer à l’ESTAC. Je ne regrette absolument pas mon choix, il ne manque que la L1 dans ce club qui a des super infrastructures. Contrairement à Nîmes, qui est en L1, mais qui a encore des structures de Ligue 2. »
Son regard sur le début de saison d’Orléans
« L’année dernière on avait une belle petite équipe. S’ils avaient fait un petit effort financier pour prolonger certains cadres, je pense que le club ne serait pas dans cette situation. Ils ont misé sur la jeunesse, ça coûte moins cher en misant sur l’avenir. J’espère pour eux qu’ils vont s’en sortir, je les regarde tous les vendredi j’ai encore des amis là-bas. Mais en étant honnête, je pense qu’ils se sont tirés une balle dans le pied en laissant partir certains cadres. »