« On va sortir de là plus fort. » Joseph Oughourlian, patron et président du RC Lens, préfère voir le verre à moitié plein. Le Racing a cru en sa bonne étoile. Celle qui a failli l’amener en Ligue 1 malgré sa 5e place de Ligue 2. Une étoile éteinte ce dimanche soir par Dijon (1-1, 1-3, barrage). Les Sang et Or repartent pour un cinquième exercice de suite en L2. Mais avec, cette fois-ci, quelques certitudes sur leurs capacités.
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Il existe deux façons de présenter le bilan artésien de la saison. L’un plus flatteur que l’autre. Ecrire que cette équipe reconstruite l’été dernier s’est arrachée. Est revenue de nulle part pour échouer, de peu, aux portes de l’élite. Celui qui consiste à affirmer qu’il manquait sûrement un peu de vécu en commun pour aller plus loin. Peut-être un peu de qualité et beaucoup trop de péripéties contraires. L’autre se questionne sur certains choix de Philippe Montanier, sur l’absence d’une idée conductrice dans le jeu. D’une incapacité à remettre son groupe, à temps, sur les bons rails. D’une possibilité de faire mieux avec les joueurs sous sa main.
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