Fin juillet 2018. Dans le cadre de la première journée de Ligue 2, le Paris FC décroche un nul 1-1 sur la pelouse du GFC Ajaccio. Sauf qu’Aaron Boupendza, attaquant gazier, entre en jeu en seconde période alors qu’il est suspendu. Le GFCA n’en savait rien. A l’automne, le PFC décide de se coucher sur une victoire sur tapis vert si le club corse ne conserve pas son point du nul. Cela ne se fera pas. Aujourd’hui, à l’heure d’accueillir le Gaz’ à Charléty (38e journée), le président Pierre Ferracci revient sur cette histoire qui pourrait coûter plus qu’un match au final.
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« Quoi qu’on en dise, je suis persuadé que ma solution de 3+1 restait la meilleure. Elle protégeait les intérêts du Paris FC, qui a joué contre une équipe avec un joueur suspendu alors que nous, nous étions privés de nos trois joueurs suspendus. Le Gazélec était, lui, de bonne foi puisque la Ligue a reconnu qu’il y a eu un défaut dans la transmission de l’information sur le joueur suspendu. Le conseil d’administration de la Ligue a fait pression sur la commission d’appel, ce qui est contraire aux règlements et à l’éthique. J’espère juste que le Paris FC n’aura pas à subir de préjudice sportif à l’issue de ce dernier match. »
Source : Le Parisien