Ils ne sont pas dans la même situation, l’un étant plutôt indésirable après une saison en ne jouant que très peu lors de plusieurs entrées en jeu, l’autre étant titulaire et même nommé aux trophées UNFP en Ligue 2 : Adrien Hunou et Loïs Diony ont réintégré le groupe professionnel d’Angers SCO après leur période de mise à l’écart, d’après Ouest-France et L’Équipe notamment !
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Une décision qui n’en est pas vraiment une puisqu’il est interdit aux clubs, par la convention collective, d’écarter définitivement des joueurs professionnels en dehors des périodes de mercato. Ce phénomène de « loft », considéré par certain comme une forme de harcèlement sur le lieu de travail, s’est démocratisé et a même explosé cet été en France avec pas moins de 80 joueurs considérés comment ayant été mis à l’écart pendant la préparation estivale et/ou le début du championnat. Leurs clubs, qui espéraient pouvoir se débarrasser de leurs salaires ou qui les « préservaient » de blessures qui auraient pu empêcher leurs ventes sont désormais dans l’obligation de les faire revenir à l’entraînement avec le reste des professionnels maintenant que les dernières fenêtres des différents mercatos se ferment. Pour Loïs Diony, qui a indiqué vouloir s’en aller après la promotion – sa rémunération n’étant pas à la hauteur de ce qu’il souhaitait pour rester à Angers – mais qui n’a pas trouvé de porte de sortie, c’est peut-être l’occasion de repartir sur de bonnes bases avec son entraîneur qui lui a fait confiance même quand il était au plus bas. Mais celui-ci n’a aucune obligation de le faire jouer s’il considère que l’intérêt de l’équipe prime et qu’il ne peut pas donner du temps de jeu à des éléments frondeurs. Pour rappel, d’autres indésirables comme Ousmane Camara, Halid Sabanovic ou Yacine Gaya ont eux aussi été écartés pendant l’été.
Sources : ouest-france.fr / L’Équipe.
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport