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Podcast ML2 (#5) – Le Havre, Amiens, et sa première année si particulière avec le FC Sochaux… Entretien XXL avec Oswald Tanchot !

Après une année passée loin des bancs mais toujours près du football, Oswald Tanchot s’est lancé dans une nouvelle aventure avec le FC Sochaux. Fin connaisseur de la Ligue 2 où il a passé quatre saisons au Havre et à Amiens, il est revenu sur ses différents passages en Normandie et en Picardie, mais aussi et surtout sur son défi le plus récent avec le FCSM. L’objectif maintien en National acquis, il évoque les moments marquants de cette saison si particulière dans le Doubs à la tête de l’effectif sochalien.

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Son intégration en tant qu’adjoint au HAC, une troisième saison moins bien gérée

« Avec le recul, je me dis qu’effectivement c’est bien parce que ça se fait en douceur. Ça permet d’être moins exposé, dans l’ombre du coach numéro 1. De découvrir aussi une autre facette du métier, d’être dans la peau du coach assistant […] Ça m’a permis de bien m’imprégner de ce qu’était le club, sa culture et ses habitudes. Je pense que ça m’a aidé […] Sur la troisième saison, je pense qu’on a mal géré notre intersaison dans la continuité de ce fameux play-off, en terme de gestion d’effectif. On a aussi eu des changements dans la gouvernance du club, avec le départ de notre directeur général et l’arrivée d’un autre. On a fait un mercato d’été sans réel DG, et on avait beaucoup de joueurs en fin de contrat en démarrant la saison, six cadres, et je pense que la dynamique du groupe s’était arrêtée à la suite des play-offs. Il aurait peut-être fallu renouveler un peu plus, qu’on fasse des choses de manière différente. »

Un profil adapté au projet sochalien

« Ils (ndlr : la direction de Sochaux) m’avaient dit qu’ils avaient regardé dans mon parcours le nombre de jeunes joueurs que j’avais lancé, c’est quelque chose qui me plaît. Que ce soit les joueurs formés au club ou ceux issus de la post-formation, parce que j’ai la particularité, comme Christophe Pélissier par exemple qui lui a en plus été en Ligue 1, d’avoir connu la DH, la N3, la N2, le National et la Ligue 2. Donc je n’ai pas peur d’intégrer un joueur qui vient de National ou un jeune joueur, je pense que ça fait partie des compétences d’un entraîneur de pouvoir le faire. Et j’ai aussi eu à gérer des joueurs avec des grandes carrières et des fors caractères. Je crois que j’étais capable, dans le projet sochalien, de m’adapter à tous ces publics-là. Et pour le coup, j’étais très content de rebasculer sur ce genre de projet parce que c’est quelque chose qui me correspond bien et qui me donne envie. »

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