Championnat

L’ESTAC « condamne les agissements d’une minorité de supporters » et s’expose à de lourdes sanctions

Ni joueur, ni entraîneur ni dirigeant de l’ESTAC ne s’est exprimé publiquement vendredi soir à l’issue d’une soirée chaotique au Stade de l’Aube lors de la 36e journée de Ligue 2. La formation troyenne était au coude-à-coude avec Valenciennes (1-1) quand la partie a été arrêtée, aux alentours de la 89e minute. Le match n’ayant pas repris, le club champenois s’expose à des sanctions du même ordre que celles subies par Bordeaux la saison dernière lors des débordements contre Rodez : les Girondins avaient écopé d’un match perdu sur tapis vert et d’un point de pénalité après la dernière journée de la saison dernière. Une sanction similaire acterait la relégation du club en National.

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S’ils sont identifiés, les supporters auteurs de jets de projectiles s’exposent également à de lourdes sanctions. Lors de la deuxième interruption du jeu, un fumigène est passé très près de la tête du gardien valenciennois, Jean Louchet, mettant en danger son intégrité physique. Après la rencontre, l’ESTAC a publié un communiqué pour condamner la double interruption de la rencontre.

Enfin, les joueurs, dépités par les actions des supporters, qui ont renvoyés les fumigènes, encore allumés, vers les tribunes s’exposent également aux foudres de la commission de discipline. C’est la cas de Junior Olaitan mais également de Kyliane Dong et Abdoulaye Ndiaye selon L’Est Éclair.

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