Championnat

Nantes – Antoine Kombouaré avant Brest : « On a tout à gagner »

À trois journées de la fin, le FC Nantes (14e) a toujours son maintien à aller chercher puisqu’il ne possède que trois points d’avance sur le barragiste messin. Le tout avec une fin de calendrier qui s’annonce délicate. Les Canaris iront en effet à Brest (3e) ce samedi (21h), avant de recevoir Lille (4e) et d’aller à Monaco (2e). Ils seront donc dans l’obligation de créer la surprise sur l’une ou plusieurs de ces trois rencontres s’ils espèrent garder leur destin en main. L’entraîneur nantais, Antoine Kombouaré, était présent en conférence de presse pour évoquer la 32e journée de Ligue 1 à Francis-Le Blé ainsi que cette fin de saison à enjeu.

À lire aussi >> FC Nantes – Antoine Kombouaré après Montpellier (1-1) : « On s’est fait très peur avec cette entame de match catastrophique »

L’adversaire brestois

« Ce qu’ils sont en train de vivre, c’est fabuleux. Tant mieux pour eux, je suis content, en plus c’est un copain qui est à la tête de l’équipe […] Ils font un parcours exceptionnel, qui mérite le respect […] Ils méritent leur classement, leur place, et puis c’est historique avec leur première qualification en Coupe d’Europe […] C’est une équipe très généreuse, ils jouent tous les matchs à fond. Ils se livrent beaucoup, sur les quatre derniers matchs, ils marquent 12 buts et ils en encaissent 13 […] C’est un jeu avec beaucoup d’intensité, un engagement total, et ça paye. »

Comment élever son niveau de jeu pour l’occasion ?

« Les joueurs sont prévenus, on a fait des séances avec pas mal de jeu aérien. Il faut beaucoup de concentration, beaucoup de présence sur les seconds ballons. On a fait beaucoup de vidéo aussi, pour leur montrer qu’il faudra être prêt. On sait aussi que c’est une équipe qui a des failles, quelques lacunes, il faut en profiter […] Il y aura des espaces, on peut marquer sur des situations de jeu, sur des contres, sur coup de pied arrêté. Il faudra être ambitieux dans le jeu et ne pas faire que les regarder, défendre et subir. Et puis être costaud mentalement […] On joue pour notre survie. Donc si tu n’es pas prêt mentalement pour aller jouer un match alors que tu sais que, sur ce match, tu peux te retrouver 16e ou 17e… On a ce maintien à aller chercher, c’est la première source de motivation. »

Un calendrier problématique au vu de sa difficulté ?

« Non, au contraire. Moi j’adore […] Très honnêtement, je préfère jouer ces matchs-là que de jouer Metz, Le Havre ou Lorient. Tu joues avec la peur au ventre, où tu te dis que la moindre erreur a des conséquences terribles, la préparation de la semaine est difficile […] On a les cartes en main et puis tu vas jouer des grands matchs. Par contre il faut élever ton niveau de jeu, de concentration, ton niveau mental […] Quand on est compétiteur, on a envie de jouer des grands matchs […] On a tout à gagner […] J’essaye de leur donner la force, l’idée que c’est faisable. Peut-être que ce sont les traits de mon caractère. Plus c’est compliqué, plus je me dis que c’est fantastique de se retrouver à jouer ces matchs, contre ces équipes. Et que c’est jouable, rien n’est impossible. »

Photo Pierre Costabadie/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *