C’est une véritable surprise et un conte de fée pour tous les amoureux du Pau FC, qui vivent en ce moment une saison imprévue en haut du tableau de la Ligue 2, avec une chance non négligeable de se qualifier pour les Play-offs ! Alors que Rodez et Paris ne sont pas bien loin des Palois – qui ne connaissent pas encore leurs limites, il est légitime de penser que le club béarnais peut prolonger encore un peu le plaisir de cette saison qui se finira quoi qu’il arrive sur une bonne note, avec un maintien tranquille et une préparation facilitée pour l’exercice 2024-2025. Mais Nicolas Usaï ne veut pas voir de relâchement alors que l’équipe est en train d’écrire une belle page de son histoire et espère bien repousser les vacances aussi longtemps que possible ! Retrouvez les meilleurs extraits de sa conférence de presse avant la réception de Guingamp.
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« On ne se prend pas la tête, puisque depuis que l’objectif (des 50 points) a été atteint à Valenciennes, l’idée c’est qu’il n’y ait pas de décompression. J’ai pu constater au quotidien qu’il y avait des joueurs toujours concernés au quotidien, quelles que soient leurs situations contractuelles. Parce qu’on sait que quand l’objectif est atteint, ce sont des périodes où les joueurs ont automatiquement le réflexe de parler d’avenir. Et là, le seul avenir qui a été évoqué entre nous – parce qu’il peut y avoir des discussions dans un autre cadre – c’était déjà dans un premier temps de battre le record de points, ça a été fait la semaine dernière. Et nous, les coachs, on n’a pas de machine à calculer. On a juste l’envie de finir le plus haut possible, en sachant très bien qu’à quatre journées de la fin en étant sixième, que la cinquième et la quatrième place offrent les barrages. Les trois premiers sont quand même assez loin, mais après il y a de nombreuses équipes qui peuvent se disputer cette place n°4 et n°5. »
« C’est bénéfique pour tout le monde de finir le plus haut possible. Si jamais, à l’issue de la 38e journée on est sixièmes, on ne sera pas déçus, on sera fiers de la saison effectuée. Mais comme ce groupe vit bien ensemble et qu’il se passe des choses, sur le terrain mais aussi sur le plan humain car ce sont des garçons qui passent des bons moments ensembles, si on peut prolonger l’aventure de quinze jours on ne va pas s’en priver, voilà. Ça sera quinze jours de bonus, pourquoi pas, ou trois jours, ou six jours… On ne peut pas savoir ce qu’il peut se passer ! »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
