Quatre matchs, c’est ce qu’il reste au HAC pour essayer de sauver sa place en Ligue 1. Actuellement barragistes, les Normands auront fort à faire ce samedi (21h) avec un déplacement au Parc des Princes pour y défier le PSG (1er). L’espoir est cependant toujours permis, puisque seul un petit point les sépare actuellement du premier non relégable messin. Avant la rencontre face aux actuels leaders du championnats, l’entraîneur havrais, Luka Elsner, est revenu sur les objectifs et les axes d’amélioration de son équipe.
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Un match particulier ?
« On aborde ce match de manière un peu revancharde, je pense qu’on ne s’est pas donné les moyens de réussir sur les dernières rencontres à domicile. On peut se raconter beaucoup d’histoires, mais il a manqué des éléments de détermination, de courage, d’énergie. Maintenant il nous reste quatre rencontres qui vont être extrêmement difficiles, et on doit montrer une toute autre image. Ce match au Parc des Princes est une possibilité de montrer un autre contenu, un autre état d’esprit, des valeurs d’équipe plus solide. »
À quoi se raccrocher ?
« Moi je me raccroche surtout à notre saison. Chaque fois qu’on s’est mis dans la peau d’un outsider, qu’on a respecté l’adversaire et notre statut dans l’approche du match, on a rendu une bonne copie. C’est un nouveau match comme ceci où la posture d’outsider est facile à concevoir pour tout le monde, les joueurs y compris. À nous de livrer ce combat en équipe, même si chacun de nos joueurs est à 150% et je n’en doute pas, c’est l’équipe qui doit être à 150% et qui doit fonctionner collectivement, parce que sinon ça ne suffira pas. »
Une équipe du HAC qui choisit ses matchs ?
« Je ne pense pas que ce soit conscient. À chaque fois qu’on a joué des équipes dont on avait un petit peu peur, où la différence attendue en terme de niveau était importante, il y a une solidarité bien plus forte que sur les autres rencontres qui s’est enclenchée. On a eu du mal à la trouver sur les autres types de rencontres. Ce n’est pas un reproche aux joueurs ni à qui que ce soit, je pense que c’était de l’ordre de l’inconscient. Mais ça doit s’effacer sur les derniers matchs, alors oui il y a le PSG au Parc, mais il y a d’autres rencontres et il n’y en a aucune que l’on peut prendre de manière passive, c’est certain. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport