Montée directe en Ligue 2, participation aux playoffs en fin de saison ou maintien : chacune des 18e équipes de Ligue 2 est concernée par au moins un de ses objectifs. Dans un championnat ou le « ventre mou » n’existe pas, découvrez les enjeux des rencontres de la 32e journée à venir ce samedi 13 avril.
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Les présentations détaillées :
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Les autres matchs du multiplex :
Bordeaux (12e) – Bastia (15e) : retrouvailles électriques
En avril 2023, l’affiche entre Girondins et Corses avait un tout autre enjeu, entre deux concurrents à la montée en Ligue 1. Cette année, les ambitions ont été revues à la baisse des deux côtés… À moins qu’un miracle ne se produise pour les Bordelais. Bon an, mal an, les hommes d’Albert Riera n’ont « que » six points de retard sur la cinquième place et après un succès à Caen (1-0) samedi dernier, l’espoir d’accrocher le wagon des poursuivants vit encore, bien que la somme d’équipes à dépasser ne risque d’être trop élevée. Le technicien espagnol devrait reconduire une composition sans véritable numéro 9 (Livolant dans l’axe) contre un SCB qui continue de grappiller des points, à deux unités de la zone de relégation. Pour rester sur cette voie encourageante, les hommes de Michel-Moretti auront tout intérêt à terminer le match à onze et ne pas rejouer les scènes de l’an passé, quand un chambrage de Fransergio avait fait basculer l’ambiance dans une tension rare.
Concarneau (18e) – Amiens (10e) : gare à ne pas craquer
Cette fois, c’est à Brest que Concarneau « recevra » les Picards. Pour les Thoniers, le sprint final de la saison ressemble plutôt à une fin de marathon. Vaillants jusqu’au mois de février, les Finistériens ont peut-être laissé un peu d’énergie sur les voies express bretonnes. Les hommes de Stéphane Le Mignan restent sur quatre défaites consécutives et doivent réagir immédiatement, sous peine de voir les non-relégables creuser un écart rédhibitoire. Amiens, plein de promesses mais sans dynamique lutte aussi pour ne pas être décroché, dans la bataille pour les playoffs. Le club picard aura comme objectif de s’éviter une nouvelle fin de saison sans saveur.
Dunkerque (14e) – Guingamp (8e) : Redémarrage en côte
Voilà deux équipes à qui la trêve internationale n’a pas fait que du bien. Dunkerque a glané un petit point depuis la reprise, après avoir affiché un rythme de champion pendant deux mois et demi. Guingamp est retombé dans une forme de marasme offensif, ou plutôt une panne d’efficacité en alignant deux 0-0. Avec trois points d’avance sur la zone de relégation, les Nordistes se doivent d’enfoncer le clou pour éviter de retomber vers des places plus angoissantes. Côté breton, c’est trois points de retard qu’on compte, sur le top 5. L’En Avant a habitué son public à de beaux sprints de fin de saison mais souvent en vain. Il n’y a cette fois pas de temps à perdre.
Laval (4e) – Annecy (16e) : Séries en série
De curieuses dynamiques sont à l’œuvre avant les retrouvailles entre deux équipes montées ensemble de National en 2022. Laval, 4e, n’a pas quitté une fois le top 5 de Ligue 2, malgré une incapacité à gagner à domicile depuis le 30 septembre 2023. Annecy, à un point de la zone de relégation est l’équipe la plus en forme de Ligue 2, avec Saint-Étienne et vient d’aligner quatre victoires consécutives. Avec un Malik Tchokounté de nouveau apte à être titulaire, les Tango vont pouvoir revenir au plan A face au « pressing tout-terrain » des Annéciens.
La logique du classement donne Laval favori, celle de la forme du moment est largement en faveur d’Annecy.
QRM (19e) – Auxerre (1er) : La surprise ou la bascule
Premier avec sept points d’avance, l’AJ Auxerre vient d’enchaîner trois succès, sans pour autant afficher la maîtrise de la première partie de saison. Le leader du championnat est certes moins flamboyant mais toujours aussi efficace avant d’aller défier QRM. À l’inverse, les Normands ne paraissent jamais dépassés dans le jeu mais n’ont plus gagné depuis six rencontres. Toujours proche du but sans jamais l’atteindre, les hommes de Jean-Louis Garcia ont glissé au classement, faute de pouvoir suivre le réveil d’équipes comme Dunkerque et Annecy. On peut s’attendre à un match pas si déséquilibré sur le fond, entre deux équipes qui pourraient être à deux divisions d’écart dans quelques mois.
Troyes (17e) – Paris FC (6e) : Plus le droit à l’erreur
De bévue en mauvaise surprise, l’ESTAC est tombé dans la zone de relégation lors de la dernière journée. En multipliant les erreurs, notamment dans la relance la défense troyenne et son gardien de but ont replongé le club champenois dans l’embarras. Si les Troyens ont fait des cadeaux à leurs adversaires, le calendrier n’en fait pas aux Troyens. Dans une semaine, les hommes de David Guion devront aller à Angers mais avant cela, il faudra accueillir le Paris FC, devenu un des poursuivants les plus convaincants du Top 5. Avec trois victoires et un nul sur les quatre dernières journées, les Franciliens sont tout prêts à profiter de la confrontation entre leurs deux concurrents, Rodez et Caen. L’équipe de Stéphane Gilli retrouve le stade de l’Aube, qu’elle avait emprunté en début de saison avec un nouvel atout offensif, Ayoub Jabbari, décisif trois fois en deux titularisations, alors qu’il était initialement venu pour renforcer l’équipe réserve.
Valenciennes (20e) – Pau (9e) : Les points ou le N1 pour VA
Que ce soit cette semaine ou un peu plus tard, l’avenir du VAFC s’écrit très probablement en National. Une défaite condamnerait les Nordistes et même un résultat positif ne garantit rien ce samedi, si les résultats des autres terrains ne sont pas favorables. Jusqu’ici, les hommes d’Ahmed Kantari se sont toujours bien comportés malgré les résultats. L’enjeu sera de continuer à offrir aux supporters quelques émotions positives, dans la lignée du parcours en Coupe de France. Il faudra néanmoins contenir le Pau FC. Les Béarnais, presque toujours inspirés offensivement sont aussi capables de renverser des scénarios défavorables. À trois points de la cinquième place, l’équipe de Nicolas Usaï peut redevenir une des grandes surprises de la saison.
