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Ligue 2 (32e journée), Ajaccio – ASSE : analyse et présentation

Il ne reste plus que 7 matchs cette saison en Ligue 2 ! Sept rencontres pour atteindre ses objectifs, arrêter de se faire peur ou se mettre à rêver… La première opposition du week-end du 13 avril est justement entre deux clubs aux missions bien différentes : l’AC Ajaccio qui perd de la vitesse et qui veut vite se rassurer, et l’AS Saint-Étienne en quête de gloire – qui tente de retrouver une place plus digne de son rang dans la pyramide du football français. Découvrez la présentation du match ACA-ASSE, ce samedi à 15h00 au stade Michel-Moretti.

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La drôle de spirale d’Ajaccio 

Depuis le début de la saison, l’ACA est bon (voire très bon) sur sa pelouse mais est en grande difficulté quand il s’agit de se déplacer chez un autre club de Ligue 2. La phase retour aurait pu pencher d’un côté comme de l’autre, avec un Ajaccio qui pouvait commencer à gagner plus régulièrement en déplacement et viser le haut du tableau, ou au contraire perdre de sa superbe à la maison sans parvenir à corriger le tir sur le continent. Et c’est cette deuxième option qui s’est malheureusement produite, avec une chute drastique des performances au stade désormais baptisé Michel-Moretti.

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Toujours avec des problèmes de blessure mais aussi avec des départs qui étaient imprévus comme ceux Bammou, de Chanot ou encore de Marchetti qui n’a pas été concrètement remplacé par un joueur du même calibre, les Ajacciens ont sombré au classement et ne pensent plus une seconde à la montée – même si celle-ci est encore réalisable via les Play-offs si nous ne réfléchissions que sur le plan mathématique. Car après la victoire 3-0 contre Guingamp, le groupe entraîné par Olivier Pantaloni a perdu quatre de ses sept derniers matchs, sans en gagner un seul. Avec des défaites consécutives contre Annecy et Auxerre sur ses terres qui doivent lui donner envie de réagir dès ce week-end lors de la réception des Stéphanois. Sur courant alternatif, avec un bon match contre l’AJA mais une très mauvaise prestation à Pau (malgré le résultat nul 1-1), l’équipe ajaccienne n’a pas montré beaucoup de garanties ces derniers temps qui peuvent nous faire penser à une victoire contre l’une des formations les plus impressionnantes en Ligue 2 en ce moment.

Des Verts désormais bien mûrs

C’est bien simple, face aux Ajacciens se dresse au contraire une équipe qui n’a plus goûté à la défaite depuis le 4 février ! En effet, Saint-Étienne a gagné 7 de ses 8 dernières rencontres de Ligue 2 avec un petit nul à Paris (0-0) qui n’a pas stoppé les Verts dans leur ascension au classement. Très solides et difficiles à bouger, les Stéphanois ont enfin trouvé la clé pour marquer régulièrement, de jolis buts sur coups de pied arrêts comme dans le jeu. Ils ont aussi retrouvé une aisance dans le développement de leur football qui n’avait plus été vue depuis près d’un an, quand ils avaient déjà réussi une splendide remontée au classement général sur la phase retour de la saison 2022-2023 pour sortir et s’éloigner de la zone rouge.

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Désormais, c’est de montée dont il est question pour Sainté. Et même de montée directe puisque l’ASSE a réussi à chiper à Angers la tant convoitée deuxième place de notre championnat ! Avec cette victoire face à Concarneau, l’équipe entraînée par Olivier Dall’Oglio a réussi à faire ce que peu de clubs pouvaient envisager mais elle ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Car bien souvent, c’est au moment où l’on touche au but et où nous réussissons à rattraper notre retard qu’il est le plus difficile de maintenir le cap. Le tout dans la peau du chassé désormais puisque le SCO va à tout prix vouloir reprendre la deuxième position et reste à égalité avec les Verts, avec une différence de but légèrement inférieure (+12 contre +16). Sans Appiah et un Ibrahima Wadji bientôt de retour mais qui ne devrait pas être précipité trop tôt sur les terrains, le club forézien va donc devoir maintenir cette vitesse remarquable encore une semaine ou deux avec les forces en présence avant de pouvoir compter sur un peu de renfort. Mais étant donnée les dynamiques des deux formations, on ne se fait pas trop de souci pour ce déplacement sur l’Île de Beauté.

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