80 kilomètres et 16 places au classement séparent Auxerre et Troyes avant leur rencontre de lundi en clôture de la 31e journée de Ligue 2. Les deux clubs relégués de l’élite la saison passée poursuivront des objectifs diamétralement opposés sur la pelouse de l’Abbé-Deschamps.
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Auxerre vers les sommets
Leader de Ligue 2, l’AJ Auxerre a changé de dauphin samedi avec le faux-pas d’Angers à Laval (1-1). C’est désormais sur l’AS Saint-Étienne que se comptent les points d’avance pour le titre de champion. Les Bourguignons pourraient en avoir sept ce lundi soir en cas de victoire face à Troyes. Réguliers, sans être flamboyants depuis le début de 2024, les hommes de Christophe Pélissier ont l’occasion d’enchaîner trois victoires consécutives pour la première fois de la phase retour. Attention néanmoins, l’AJA favorite a parfois gaspillé des points de façon inattendue à domicile contre des équipes moins bien classées. Récemment, Valenciennes (0-0) et Bastia (1-1). Si l’on remonte à l’automne, on ajoutera le revers contre Dunkerque (0-1) après un festival d’occasions manquées. Si le compteur icaunais tourne, les attaquants de l’AJA peinent à être décisifs ces dernières semaines. Sur les cinq derniers matchs, le meilleur buteur auxerrois se nomme… Jubal. Le défenseur central brésilien sera d’ailleurs absent, blessé au mollet et remplacé par Saad Agouzoul. En revanche, l’AJA enregistre le retour de suspension de Gauthier Hein pour guider son secteur offensif.
L’ESTAC au bord du gouffre
Sans jouer, Troyes a vu changer pas mal de choses samedi soir. Dépassé par Annecy, c’est en tant que relégable que l’ESTAC effectue son court déplacement en Bourgogne. La trajectoire des Champenois est assez illisible depuis la prise de poste de David Guion avec une équipe capable du meilleur face à Bordeaux (2-1) ou Grenoble (3-1) comme du pire absolu contre Saint-Étienne (0-5) cet hiver. La semaine passée, les Troyens ont offert ces deux visages lors d’un seul et même match contre Rodez (2-3) avec deux erreurs monstrueuses en début de seconde période et une très bonne fin de match, insuffisante néanmoins pour obtenir un résultat positif. Contre la meilleure attaque du championnat, l’ESTAC ne pourra pas se permettre un nouveau « trou d’air ». Cette équipe devra trouver la régularité en dépit des absences de Kanté, Ilic, Elisor, Baldé et Bruus. La tâche s’annonce rude.
