Championnat

Ligue 2 (31e journée), ASSE – US Concarneau: analyse et présentation

Les groupes de supporters stéphanois ont choisi le 6 avril et la réception de Concarneau lors de la 31e journée de Ligue 2 pour fêter les 90 ans de l’AS Saint-Étienne. Geoffroy-Guichard devrait afficher complet samedi pour un match dont les Verts partiront largement favoris.

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L’ASSE toujours en chasseur

Avec six victoires et un nul lors des sept dernières journées de Ligue 2, l’AS Saint-Étienne tient la meilleure dynamique des équipes de haut de tableau, au point d’avoir relancé la course aux deux premières places et donc, à la montée directe. Régulièrement programmés le samedi à 15 heures, les Verts vont avoir une nouvelle occasion de mettre sous pression Angers, qui aura un match difficile à disputer contre Laval le soir-même (19 heures). Depuis la prise de fonction d’Olivier Dall’Oglio, soit depuis la 18e journée, Saint-Étienne affiche le meilleur bilan en termes de points et la deuxième attaque (derrière Rodez) avec 21 réalisations en 13 matchs. L’ASSE n’a fait que gagner en efficacité offensive avec l’apport des recrues (Cardona, Mbuku, retour de Maçon). Sur la même période, ainsi que sur toute la saison, Saint-Étienne affiche aussi la meilleure défense. On notera le changement de statut de Mickaël Nadé, devenu indéboulonnable dans l’axe. Et quand les attaquants adverses glanent quelques occasions, ils doivent encore défier un Gautier Larsonneur toujours aussi impressionnant dans la cage.

Concarneau au bout de son idée ?

En se maintenant hors de la zone de relégation pendant 20 journées, jusqu’en début mars, les Thoniers ont livré un parcours de promu exemplaire, malgré une saison épuisante, avec des matchs à domicile joués aux quatre coins de la Bretagne, quand ce n’est par en Normandie. Les hommes de Stéphane Le Mignan sont restés fidèles à un projet de jeu ambitieux, avec l’idée de conserver le ballon, même en position basse, pour aspirer le pressing adverse, au prix de quelques risques à la relance. Si l’USC fonctionne toujours offensivement, défensivement, les Finistériens ont craqué ces six derniers matchs, en encaissant seize buts en tout : soit plus de 2, 5 par match. Le coach breton a eu une semaine pour tenter de réparer une « organisation défensive défaillante » selon ses propres dires. Il n’y aura pas de meilleur test que samedi pour évaluer la solidité concarnoise.

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